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Stimcar programme une accélération en 2024

Publié le 10 janvier 2024

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Après une année consacrée à consolider le réseau, le spécialiste du reconditionnement de véhicules d'occasion va monter en régime. Stimcar prépare le passage aux trois équipes, dans chacun de ses ateliers, courant 2024.
Stimcar monte en régime
Stimcar table sur un volume ambitieux de 50 000 reconditionnements en 2024. ©Stimcar

Stimcar va accélérer en 2024. Les cofondateurs, Yann et Jean-François Brazeau, programment une montée en régime de leur activité de reconditionnement de voitures d'occasion. "Nous allons passer à un régime de trois équipes journalières dans chacun des ateliers de notre réseau", ont-il confié lors d'un entretien accordé, le 5 janvier 2024, au Journal de l'Automobile.

 

Dès le mois de janvier, les sites Stimcar de Nantes, de Toulouse et de Rennes ajouteront une troisième équipe. Ce sera le cas de l'atelier de Bordeaux. Montpellier, Lille et Lyon suivront ensuite, d'après le calendrier des deux frères à la tête de l'entreprise.

 

Comme ils l'ont expliqué lors d'une récente conférence organisée par nos confrères d'AutoActu, Stimcar va chercher à densifier son maillage. Il est question de trouver un emplacement à Marseille dans les prochaines semaines pour "lancer l'activité au deuxième trimestre dans l'idéal". Le Grand Est et l'Île-de-France sont aussi de nouvelles priorités.

 

"Les demandes sont nombreuses de la part de nos clients, mais nous prenons le temps de monter nos projets", tempère Yann Brazeau. En tant qu'actionnaire principal, Stellantis & You représente un client d'importance pour Stimcar, sans toutefois être majoritaire. Les concessionnaires, les loueurs, les organismes financiers et, depuis peu, des gestionnaires de flottes, permettent de diluer le risque.

 

Une ambition à 50 000 unités

 

L'exercice 2023 a permis de consolider les structures. Les dirigeants de Stimcar ont mis l'accent sur l'homogénéisation de la qualité délivrée. Ce qui garantit aux clients des ateliers de reconditionnement une prestation identique à toutes les échelles de contrat possibles. "Nous avons prouvé la pertinence de notre modèle en comparaison à d'autres choix qui ont été faits par des opérateurs de reconditionnement", apprécient les cofondateurs.

 

Cela a aussi donné l'opportunité de créer de véritables parcours de formation pour l'intégration et le développement de compétences. Nulle question de recruter à la chaîne pour autant. Les cofondateurs de Stimcar limiteront la taille des équipes à une quinzaine de personnes maximum. Il n'y aura donc que 30 à 50 employés au total par centre. "Ainsi, nous limitons les risques de tensions humaines, donc de perte de productivité et de turn-over", explique Jean-François Brazeau.

 

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Cette prochaine configuration va faire exploser les volumes. Après avoir reconditionné 40 000 voitures en quatre ans d'activité, les cofondateurs se projettent sur un total avoisinant les 50 000 unités en 2024. Ce qui dépendra, toutefois, de la capacité des constructeurs à approvisionner en pièces de rechange. "Stellantis se montre très efficace en la matière, d'autres éprouvent plus de difficultés et cela fait nettement varier le délai de traitement", analyse Yann Brazeau.

 

Interrogés sur l'envolée des prix de remise en état, les deux frères relativisent. "Pour minimiser l'impact de l'inflation, nous recommandons à nos clients de réparer au maximum ce qui peut l'être et de changer uniquement les pièces d'usure", commente Yann Brazeau. En quatre ans, les tarifs de Stimcar n'auraient ainsi augmenté que de 4 à 5 %. "Nous ne croyons pas aux grilles de niveaux de reconditionnement, elles ont un effet négatif", ajoute-t-il.

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