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Schumacher double

Publié le 26 mars 2004

Par Marc David
3 min de lecture
En dépit d'un resserrement des valeurs, Schumacher a remporté une deuxième victoire consécutive, la 72e de sa carrière sur le circuit de Sepang en Malaisie. Les incertitudes de la météo à quelques minutes du départ, avec une averse à l'autre bout du circuit, n'y ont rien changé. Pas...
En dépit d'un resserrement des valeurs, Schumacher a remporté une deuxième victoire consécutive, la 72e de sa carrière sur le circuit de Sepang en Malaisie. Les incertitudes de la météo à quelques minutes du départ, avec une averse à l'autre bout du circuit, n'y ont rien changé. Pas...

...plus que les modifications de stratégie effectuées en hâte sur la grille (de deux ravitaillements prévus, certains sont passés à trois). Auteur de la pôle position, soit la 57e de sa carrière (il ne lui en reste plus que huit à conquérir pour égaler le record d'Ayrton Senna), Michael Schumacher s'est échappé en tête dès le départ, avec son équipier dans son sillage. Cinquante-six tours et trois ravitaillements plus tard, la cause était entendue. Le leader de la Scuderia obtenait la 72e victoire de sa carrière sur le circuit de Sepang. Au passage, il montait pour la 122e fois sur le podium. Est-ce à dire que la cause est perdue d'avance pour la concurrence ? Juan Pablo Montoya, 2e au volant de sa Williams-BMW, termine à 5 secondes de l'Allemand. Jamais très loin de ce dernier, le "chasseur" colombien aura la satisfaction d'avoir établi le record du tour en 1'34''223 (204,196 km/h de moyenne) au 28e passage... au moment même où son équipier rendait les armes suite à un problème moteur ! Une certitude, pourtant. Avec Renault, Williams-BMW devrait être à même d'inquiéter les "Rouges" sur certains circuits.

Comme Melbourne l'avait laissé entrevoir, Renault a franchi un cap supplémentaire

Constat réaliste, mais quelque peu insuffisant pour Montoya. Comme en témoignent ses propos d'après course : "Nous avons besoin d'une voiture qui peut gagner partout. Ferrari y est parvenu, nous devons pouvoir y arriver." Avec l'aide de Michelin, bien sûr, dont la suprématie acquise en 2003 (en dépit du titre de Bridgestone) n'est plus si évidente. Pas même sur des circuits de type Sepang, où la température sur la piste frise les 55°. Le manufacturier de Clermont-Ferrand n'avait-il pas réussi à s'imposer lors de la dernière édition du GP de Malaisie avec McLaren et Kimi Raïkkönen ? Bref, Renault, disions-nous. Partis respectivement 8e et 19e, Jarno Trulli et Fernando Alonso ont vécu une course difficile (malgré un départ "canon" de l'Espagnol qui double six voitures et se retrouve très vite en 9e position !) pour finalement glaner les 5e et 7e places. Résultat : à l'issue de la seconde épreuve de la saison, Renault occupe la 3e place au championnat des constructeurs (derrière Ferrari et Williams-BMW) avec 14 points. En outre, les beaux duels de Trulli et Alonso avec les duettistes de McLaren, à savoir Raïkkönen et Coulthard, ont montré le véritable niveau de compétitivité des Renault. A l'évidence, comme Melbourne l'avait déjà laissé entrevoir, l'écurie anglo-française a franchi un cap supplémentaire. Et comme la fiabilité est là, tous les espoirs de rentrer dans le Top 3 sont permis. Mention bien également à BAR-Honda, qui confirme à la régulière ses prometteurs essais hivernaux. Une troisième marche du podium symbolique, puisqu'il s'agit de la première pour Honda depuis son retour en F1 et la première également pour son talentueux pilote britannique Jenson Button. De quoi laisser des regrets à Kimi Raïkkönen, pas plus chanceux qu'en Australie (officiellement, problème de transmission au 40e tour) !

Marc David

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