Reconditionnement VO : Stimcar s'exporte vers l'Espagne
Moins d'un an après être passé dans le giron de Stellantis & You, Sales and Services, Stimcar va ouvrir un premier centre de reconditionnement hors des frontières hexagonales. L'entreprise nantaise a choisi la ville de Barcelone et se projette sur un démarrage en novembre 2022.
"Les recrutements sont en cours et les dossiers administratifs seront bientôt finalisés", a confirmé au Journal de l'Automobile, Yann Brazeau, le cofondateur. Les caractéristiques de ce centre de reconditionnement de voitures d'occasion seront les mêmes que celles des infrastructures françaises, à savoir un lead time de 6 jours et une capacité de 8 000 unités par an.
Nulle question de fonder une filiale espagnole. L'activité sera gérée depuis le siège tricolore. Après la capitale catalane, Stimcar va se concentrer sur les autres ouvertures inscrites au programme. Un lieu a été identifié à Madrid pour le premier trimestre 2023 et des centres de reconditionnement suivront à l'été dans les villes de Séville et Grenade, au sud du pays.
"Nous avons appris à industrialiser la duplication de notre modèle, nous pouvons donc accélérer une fois que la législation locale est bien intégrée", soutient Yann Brazeau. Sous l'impulsion de son actionnaire principal, Stellantis & You, Stimcar commence à regarder vers l'Allemagne et l'Italie notamment.
Bientôt "collé à Paris"
Mais c'est bien en France que le calendrier des inaugurations se charge. Après Lille (59) il y a quelques semaines, Stimcar investira des murs à Montpellier (34), Rennes (35) et à Lyon (69) avant la fin de l'année.
Après la trêve des confiseurs, la société reprendra le rythme avec une ouverture à Marseille (13) et à l'Est, où Strasbourg (67) et Metz (57) sont en ballotage. La principale actualité sera cependant à retrouver du côté de l'Ile-de-France. En effet, Stimcar s'apprête à valider un emplacement "collé à Paris" pour concevoir un centre d'une capacité, cette fois, de 10 000 à 12 000 véhicules.
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Une dynamique qui traduit "l'excellente relation avec Stellantis", souligne sans feindre son plaisir Yann Brazeau. "Toutes les promesses ont été tenues. Nous restons libres de nos orientations stratégiques et de notre calendrier, rapporte-t-il. Nous profitons de leur soutien et de leur bienveillance".
Un élan qui traduit également une appétence des clients, aux premiers rangs desquels se trouvent les concessionnaires de toutes tailles, les loueurs et les acteurs du e-commerce. "Nous négocions actuellement avec un constructeur", confie le cofondateur. Pour lui, le modèle de proximité s'avère payant en comparaison aux infrastructures plus imposantes qui peinent à atteindre leur seuil de rentabilité. La crise donnera peut-être raison à ce schéma plus "light".
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