RCI Banque veut se reprendre en 2007

...la marge opérationnelle du groupe Renault. La marge de RCI sur la vente de services* a notamment progressé de 22 %, à 0,72 % des encours productifs moyens. Ces derniers progressent de 1 % malgré une baisse de l'encours réseau de 10 %, lié à un assainissement des stocks des concessionnaires. Parallèlement, la banque a réduit ses coûts sur la période, notamment son coût du risque, à 0,61 % des encours, après un léger dérapage en 2005.
Ces bons résultats financiers sont assombris par une forte diminution de l'activité en 2006. Alors que les ventes du groupe Renault font une chute de 4 %, la captive enregistre pour sa part une baisse de sa production de dossiers de 9 %. En Europe occidentale, la captive perd 100 000 dossiers et chute davantage que le constructeur, - 10,7 % contre - 8,7 %.

12 % de l'activité à l'International

Alors que Renault compense sa chute en Europe occidentale, en réalisant 30 % de ses ventes à l'international, RCI Banque n'y fait que 116 500 dossiers, soit 12,3 % de son activité. "Il y a naturellement un décalage entre l'implantation de Renault dans un pays et le développement de notre activité", explique Philippe Gamba, P-dg de RCI Banque. C'est ainsi que le financement des ventes de Samsung, débuté cette année, n'a pas encore pris son rythme de croisière et ne représente que 12,8 % des ventes (contre une pénétration de 32,4 % de RCI dans le monde).
"Pour 2007, nous voulons être plus percutants sur le plan commercial, notamment en Europe où nous voulons faire progresser notre taux d'intervention, aujourd'hui à 34 % des ventes, tout en continuant à réduire notre coût du risque et en maintenant notre taux de rentabilité (ROE) autour de 14 %", a déclaré Philippe Gamba.

X.C.

(*) assurances, contrats d'entretien et extensions de garantie VO