RCI Banque surperforme… et fera mieux en 2015 !

RCI Banque a pour le moins été en phase avec les performances du groupe Renault en 2014. La captive de l'Alliance Renault-Nissan n'a jamais comptabilisé autant de nouveaux dossiers de financement qu'en 2014. Elle en a en effet enregistré 1270000, soit une hausse de 7,3% par rapport à 2013. Cette production en volume, réalisée avec 1073000 nouveaux dossiers de financement VN (+8,1%) et 197000 nouveaux dossiers de financement VO (+3,7%), lui a permis d'afficher un montant en nouveaux financements de 12,6 milliards d'euros, ce qui correspond à une croissance de 10,6% sur 2013. "Notre taux d'intervention global a progressé de 0,6 point, à 35,2%", souligne Gianluca De Ficchy, le directeur général de RCI Banque. Et des hausses ont été enregistrées au sein de quasiment toutes les marques de l'Alliance !

Taux d'intervention et contrats de services à la hausse

Le taux d'intervention de la captive est passé de 35,2% à 35,7% chez Renault, de 33,5% à 36% chez Dacia, de 47,5% à 49% chez Renault Samsung Motors et de 33,8% à 34,3% chez Infiniti. Chez Nissan, il est passé de 32,5% à 32,2%, et chez Datsun, il s'est établi à 21,4%. Le nombre de contrats de services comptabilisés par la captive a connu pour sa part une hausse de 23,4%, RCI Banque totalisant 2,168 millions de contrats de services à la fin 2014, des contrats établis à hauteur de 75% sur l'Europe. La captive n'a en outre vu son coût du risque que très légèrement progresser l'an dernier : il est passé de 0,42% à 0,43%. Autant dire, donc, que ses résultats financiers ont été plutôt en phase avec ses résultats commerciaux.

Un encours productif moyen à 25,4 milliards

L'an dernier, la captive a affiché un encours productif moyen en hausse de 4,9%, à 25,4 milliards d'euros (18,7 milliards d'encours clientèle et 6,7 milliards d'encours réseau). Son résultat avant impôts a pour sa part baissé de 9,4%, à 674 millions d'euros, un repli qui s'explique en raison d'un effet de change négatif de 27 millions d'euros et de charges non récurrentes de 76 millions d'euros. Son résultat net après impôts ? Il est passé de 469 à 421 millions d'euros, correspondant à un ROE de 16,4%. La captive n'en reste pas moins ambitieuse pour 2015.

Toujours plus de services, de digitalisation et d'épargne

Sur le nouvel exercice, la captive a l'intention de développer son offre de services dans chaque pays où elle est implantée, mais aussi innover en matière digitale et déployer son activité de collecte d'épargne dans un nouveau pays. A ce jour, elle a été déployée en France, en Allemagne et en Autriche. "Un autre pays sera concerné courant 2015", révèle Dominique Thormann, le président de RCI Banque. Côté innovation digitale, il faut s'attendre à un déploiement de la signature électronique des contrats. "Le réseau Renault permet déjà la signature électronique des contrats en France et le réseau Nissan devrait suivre en 2015", indique Gianluca De Ficchy.

Des évolutions en Russie et en Inde

Bref, la captive va continuer d'accompagner l'Alliance à l'international, comme elle l'a fait l'an dernier en commençant à travailler pour Datsun en Russie. Elle a en outre obtenu une licence bancaire en Inde. Il y a donc de fortes chances pour que la captive enregistre encore de fortes hausses cette année. "Les records sont fait pour être battus !",conclut Dominique Thormann.

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Il s'agit du nombre de nouveaux contrats de financement comptabilisés l'an dernier par RCI Banque uniquement en Europe. Il y a progressé de 15,7%. Son taux d'intervention s'y est établi à 36,4% (+1,3 point).

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C'est en milliards d'euros le montant net d'épargne collectée par RCI Banque à la fin 2014. L'activité épargne de la captive doit représenter 30% de son encours productif moyen à la fin 2016 (4% en 2012, 17% en 2013 et 26% en 2014).