RCI Banque serre la vis
Les vendeurs des concessions de la marque au losange vont devoir rapidement s'adapter aux deux nouvelles mesures prises par RCI Banque. Cette dernière a, en effet, décidé qu'à compter du 1er novembre le premier loyer de ses contrats de crédit-bail allant jusqu'à 60 mois sera majoré de 15 % et que son offre de LPV pour le grand public sera interrompue afin de promouvoir les crédits classiques, aucun changement n'étant programmé au niveau des financements entreprises. "La première mesure doit nous permettre de diminuer nos risques et la seconde de mieux maîtriser notre refinancement dans la situation actuelle", souligne Philippe Gamba, président de RCI Banque et de Diac. Résultat : les vendeurs du réseau vont plus que jamais promouvoir le crédit classique ou avec engagement de reprise. "Les produits titrisés dont nous disposons déjà nous y incitent, poursuit Philippe Gamba. Les crédits classiques nous permettant d'en assurer plus sûrement les contreparties."
Des taux d'acceptation jugés raisonnables
La financière n'envisage toutefois pas de prendre d'autres mesures dans l'Hexagone, les taux d'acceptation y étant déjà jugés très raisonnables (90 % pour le VN et un peu moins pour le VO). "En revanche, nous restons très vigilants en Espagne, indique le président de RCI Banque et Diac. Les taux d'acceptation sur le VN et le VO y sont de respectivement 75 % et 50 %." Concernant le courrier adressé récemment à l'ensemble des constructeurs par la branche concessionnaires VP du CNPA dans l'Hexagone, la financière estime avoir les mêmes intérêts que les distributeurs. "Nous souhaitons nous aussi que les stocks diminuent, conclut Philippe Gamba. Plus ils sont bas et plus nous pouvons concevoir des offres intéressantes pour les clients finaux. Nous avons par ailleurs conscience que la gestion du cash-flow est plus que jamais importante."
Photo : PHILIPPE GAMBA, président de RCI Banque et de Diac.
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