RCI Bank and Services aligne les records
Le financement automobile se porte bien et les derniers résultats de RCI Bank and Services l’en attestent. La captive, au service des clients finaux et réseaux des groupes Renault (incluant Renault, Dacia, Alpine, Renault Samsung Motors et Lada) et Nissan (Nissan Infiniti, Datsun), a enregistré près de 1,8 million de dossiers de financement, soit une hausse de 1,6 % par rapport à 2017.
Le montant global financé, en progression de 1,5 %, a établi un record en approchant les 21 milliards d’euros. Soit un montant moyen financé d’un peu plus de 11 000 euros par véhicule et un taux de pénétration historique, de près de 43 % en 2018, contre 42,6 % en 2017, et ce, sur les 3,5 millions de véhicules neufs vendus. La captive met ces bons résultats sur le compte « d’une bonne intégration dans les politiques des marques de l’Alliance. »
Le VO source de profit
Les résultats diffèrent cependant en considérant véhicules neufs et d’occasion. Si le volume de financements de véhicules neufs a affiché un très léger repli de 0,53 % à 1 443 627 dossiers en 2018, celui des modèles d’occasion s’est accru de 11,1 % avec le cap des de 355 000 dossiers franchi. Une croissance qui s’explique, selon la financière, par le deploiement de l’offre de services liée aux véhicules d’occasion mais aussi par la digitalisation de l’expérience client, avec, notamment, le lancement récent de la pré-acceptation en ligne des dossiers en Allemagne et en Turquie.
A noter que les services ont su trouver leurs clients en 2018 avec 4,8 millions de contrats de services vendus, soit une augmentation de 11,1 % par rapport à 2017. L’an passé, un véhicule vendu était ainsi habillé d’1,4 contrat en moyenne, soit une hausse de 0,2 point.
Hausse de deux chiffres du résultat avant impôts
Résultat, l’actif productif moyen s’est établit à 44,4 milliards d’euros, soit une progression de 12 % par rapport à 2017. Le produit net bancaire a de son côté atteint 1,93 milliards d’euros, en hausse de près de 19 % grâce à l’augmentation conjuguée des activités de financement, mais aussi des activités de services.
A noter également une hausse du coût du risque, à 0,33 % de l’actif productif moyen, contre 0,11 % en 2017, un taux historiquement bas. Ce bond est cependant à mettre sur le compte du durcissement de la norme comptable portant sur les instruments financiers, la norme IFRS9. Le résultat avant impôts de la captive a ainsi atteint 1,215 milliard d’euros, en hausse de 12,8 %.
+4 % de production financière en France
En France, la production financière s'est accrue en 2018 de 4 % pour atteidnre plus de 6 miliards d'euros. Si le marché des entreprises a été atone, a cause d'un crédit en déperdition aussi bien sur le VN que le VO, en revanche, du côté des particuliers, la LOA a boosté les résultats. Le crédit s'est aussi bien porté sur le VO. Le nombre de dossiers a lui aussi progressé de 4 % pour atteindre un peu moins de 472 000 unités dont 266 800 réalisés auprès des particuliers. Si, sur ce segment, le nombre de dossiers a augmenté de 14 %, en revanche, grise mine du côté des entreprises avec un repli de 4 %, dû à l'affaiblissement du crédit.
Le taux d'intervention de la captive sur les VN vendus a ainsi atteint 55,6 % en 2018 contre 52,7 % en 2017. En termes de prestations complémentaires sur le VN, le nombre de dossier s'est accru de 10 % pour atteindre près de 387 000 unités. Même tendance du côté du VO où l'augmentation a été encore plus spectaculaire -+15 % - avec près de 254 000 dossiers traités.