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Questions à Thomas Deloubrière

Publié le 28 janvier 2014

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Thomas Deloubrière, directeur associé de Double2.
Thomas Deloubrière, directeur associé de Double2.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Comment qualifieriez-vous les rapports qu’entretient l’univers du commerce automobile avec l’événementiel ?
THOMAS DELOUBRIÈRE.
Le métier d’agence événementielle évolue. On parle d’un travail qui porte sur la marque dans sa globalité. L’automobile est un secteur extrême, mature dans le rapport à l’organisation d’événements. Depuis longtemps les constructeurs en ont compris l’intérêt et les exploitent pour donner de la dimension à leur marque.

JA. Comment cela se traduit-il en termes d’implication ?
TD.
Les rapports vont dans le bon sens. Les constructeurs souhaitent de plus en plus s’inscrire dans une relation contractuelle, comme c’est le cas avec Audi et Seat que nous accompagnons avec des équipes entièrement dédiées. En retour, nous avons la chance de travailler avec des interlocuteurs qui sont structurés pour coordonner les projets.

JA. En votre qualité de conseil, que leur recommandez-vous ?
TD.
Prenons le cas d’Audi et de la campagne e-Tron, initiée l’automne dernier : notre client nous demande sans cesse d’aller dans l’innovation, dans l’avant-gardisme, car c’est dans l’ADN de la marque. Dans les années 80, il était question d’adresser un message ciblé à un public précis. De nos jours, nous assistons à un véritable décloisonnement. Nous pouvons parler à un périmètre plus large, et ainsi susciter l’intérêt des populations dont le potentiel commercial n’est pas encore réveillé.

JA. Le couplage avec le digital est indispensable, comment les deux doivent-ils se coordonner ?
TD.
Le couplage entre l’événement et le digital n’est pas une technique. La synchronisation doit être naturelle. Le bon dispositif doit trouver un écho médiatique et viral, si bien que même sans participer à l’événement en question, on ait le sentiment de le vivre intensément. En revanche, il faut être clair, le digital ne peut remplacer la présence physique au rendez-vous.

JA. Quid des investissements ?
TD.
Nous nous réjouissons de constater que, globalement, ils s’affichent en croissance. Dans un contexte de morosité, contre toute impression, l’effort budgétaire a été fait par les annonceurs, à en croire les études.

JA. Comment procédez-vous au calcul de la rentabilité ?
TD.
Les objectifs peuvent être placés sur le gain en image, la valeur médiatique, la satisfaction du public ou les ventes directes. Nous nous appuyons sur des cabinets qui mènent des enquêtes des plus poussées et des plus sérieuses pour mesurer les retours sur investissement. Selon cette méthode de calcul, nous pouvons dire que le bilan 2013 n’a pas été mauvais.
Propos recueillis par Gredy Raffin
 

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