Pourquoi il faut autoriser les voitures de collection à rouler dans Paris

Un Grand Prix de Formula E autour des Invalides, c'est dans l'air du temps, bobo-bath et surtout, bankable. Par contre, une promenade de gentleman driver en TR4 ou au volant d'une bien inoffensive dodoche, voire même d'une carnassière Countach, c'est niet ! La Mairie de Paris n'est plus à une contradiction près, certes.

Dans le cadre du plan antipollution de la Mairie de Paris, à partir du 1er juillet prochain, les véhicules immatriculés avant 1997 ne pourront plus circuler librement dans la capitale. L'objectif est d'éloigner les véhicules les plus polluants, afin de se prémunir contre la pollution locale, un point sur lequel tout le monde s'accorde. Reste encore à faire preuve de discernement et à ne pas mettre tous les véhicules anciens dans le même panier.

Et de fait, les véhicules de collection sont à part. Ils roulent peu et relèvent davantage d'un art de vivre et d'un souci du patrimoine, dans tous les sens du terme dans certains cas. En outre, la France fait valoir une riche tradition de collectionneurs automobiles et, à l'heure où ce marché explose (confer les résultats récents des ventes aux enchères) et se diversifie aussi, avec la vague yougtimer par exemple, il n'apparaît pas nécessairement indiqué d'offrir cette niche économique à nos voisins. Au-delà même du plaisir des sens et du goût de l'histoire.

Pour infléchir le dogme, une pétition est ouverte sur le site www.change.org