Philippe Buros, directeur général délégué au commerce de la Diac
Journal de l'Automobile. Que vous inspirent vos résultats du 1er semestre 2010 ?
PHILIPPE BUROS. Une très grande satisfaction. En effet, il y a des années que nous n'avions pas affiché de telles performances dans tous nos domaines de production. Nous avons bénéficié de plusieurs facteurs favorables. Renault a vu ses ventes exploser, nous avons amélioré tous nos taux de pénétration et le marché s'est plutôt bien tenu sur les six premiers mois de 2010. Nous n'avons pas été inactifs pour autant ces derniers mois. Pour preuve : sur la période, nous avons baissé nos taux sur des offres de financement à durées longues, à savoir des contrats de plus de quatre ans. Notre stratégie volume a donc fonctionné. Nous en sommes d'autant plus satisfaits que nous avons aussi réussi à enregistrer des hausses du côté de nos produits locatifs et que notre coût du risque a légèrement diminué à 0,70 %.
JA. Comment expliquez-vous le très bon maintien de votre production VO ?
PB. Là encore, par une politique tarifaire très performante. Tous nos taux sont désormais identiques, qu'ils soient appliqués à des offres de financement VN ou à des offres de financement VO. Auparavant, c'est-à-dire avant la mi-2009, ils étaient un peu plus élevés côté VO. Ceci étant dit, nous avons aussi bénéficié du lancement tout récent de nos extensions de garanties VO. Accessibles avec ou sans financement, nous en avons déjà enregistré environ 13 000.
JA. Le segment entreprises a-t-il également été à la hauteur de vos espérances ?
PB. C'est peu de le dire. Ici, notre production a augmenté de plus de 50 % ! Cette performance s'explique à la fois par la percée de Renault dans ce secteur et le fait que nous n'avons jamais réduit la voilure en matière de LLD, comme d'autres professionnels ont pu le faire courant 2009. Résultat : nous nous attendons désormais à faire notre meilleure année auprès des entreprises sur 2010. Les commandes sont reparties à la hausse chez Diac Location/Overlease. Cette entité a lancé il y a quelques mois la prestation C.A.R. "Plus".
JA. Quelles vont être vos priorités d'ici à la fin 2010 ?
PB. Nous allons privilégier l'absorption des volumes en faisant en sorte de conserver tous nos niveaux actuels de risques et de marges. Si nous nous attendons à un tassement du marché du côté des particuliers sur le second semestre, nous aimerions tout de même afficher une hausse de notre production globale de l'ordre de 20 % à 25 % sur 2010. En valeur, nous tablons plutôt sur une croissance d'environ 20 % (N.D.L.R. : elle a atteint les 29,5 % au 1er semestre avec une production financière totale de 1,771 milliard d'euros). Bref, nous allons poursuivre notre stratégie volume.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.