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Oki dans la dernière ligne droite !

Publié le 7 décembre 2016

Par Marc David
4 min de lecture
Parallèlement à la progression issue de son savoir-faire en matière de matériels pour stations de lavage, l’entreprise de Courlay (79) n’en poursuit pas moins la mise au point de son robot de lavage haut de gamme en vue d’une commercialisation programmée en 2017.

 

En dépit d’un léger fléchissement du rythme des commandes sur mai/juin, sans doute du fait des caprices de la météo, l’exercice 2016 va se conclure sur une note plus que positive pour Oki, dans la continuité de 2015. Pierre Marollaud, président de la société fondée par son père, parle même d’une année "record" avec une progression à deux chiffres. "Aujourd’hui, nous travaillons déjà sur 2017, qui se présente pour le mieux au vu de notre portefeuille de commandes", indique-t-il. Pour ce qui est de l’année en cours, il faut parler de 54 nouvelles installations, représentatives d’un réseau global de 600 centres répartis sur l’Hexagone, soit quelque 1300 pistes. "De par notre situation géographique (Courlay, dans les Deux-Sèvres, NDLR), nous sommes surtout présents sur le Grand Ouest, c’est-à-dire du nord de la Normandie jusqu’au sud-ouest de la France. Cependant, nous continuons à nous développer sur le reste de la France", précise Pierre Marollaud.

 

Pour ce qui concerne les nouveaux sites créés cette année, l’implantation d’un portique à brosses (conçu par l’un des leaders du marché) n’est pas systématique. Concrètement, environ 1/3 des sites ont vu l’implantation d’une machine, prouvant par là l’intérêt de la démarche, complémentaire à la HP. A ce sujet, il faut rappeler que la marque à la grenouille verte se distingue sur le marché en développant et fabriquant l’ensemble de ses matériels, en particulier les locaux techniques et les couvertures de pistes. "Depuis trois ans, bon nombre de nos clients ayant adhéré à notre concept créent d’autres sites, explique Pierre Marollaud. En moyenne, leur emprise repose sur trois centres, certains en ayant même quatre, voir cinq. Il s’agit là d’un fait nouveau, un gage de qualité, sachant aussi que notre assistance téléphonique gratuite 7j/7 joue un rôle."

 

Reste que, s’il est un projet sur lequel bon nombre de représentants du secteur s’interrogent, tout du moins pour ce qui est de son état d’avancement, c’est bien celui de "Roboki", soit le robot de lavage HP haut de gamme présenté officiellement lors de la dernière édition d’Equip Auto, et d’ailleurs primé (Trophée d’Or) aux GP de l’Innovation Technique, catégorie Services. Un succès gratifiant (et non moins encourageant !), non dénoué du fait qu’ils ont été nombreux à venir le découvrir sur le stand Oki ! D’abord, il faut rappeler que la genèse de son développement remonte à début 2014. "Pour nous, Roboki représente un très gros investissement à la fois humain et financier, mais nous allons bientôt recueillir le fruit de notre travail dans la mesure où sa commercialisation est prévue dès le deuxième semestre 2017, après validation du concept sur un site pilote, indique Pierre Marollaud. En fait, nous arrivons au terme de son développement et, en ce sens, l’interface de paiement va nous êtes livrée très prochainement. La machine fonctionne et, aujourd’hui, nous sommes en phase de finalisation des périphériques."

 

Une précision : sur le plan de l’offre, l’objectif d’Oki est de proposer un programme unique, avec des options définies en fonction des différents types de véhicules. D’où un temps de lavage haut de gamme évalué aujourd’hui entre 10 et 15’ en fonction des options… Quand bien même le travail alternatif (d’une piste HP à l’autre) du bras de Roboki ira justement dans le sens d’un gain de temps appréciable pour la clientèle.

 

Bien sûr, au-delà de cet aspect, l’objectif premier d’Oki était de mettre sur le marché un produit novateur, en complément de sa gamme HP actuelle. Partant de là, le deuxième objectif sera d’en commercialiser entre dix et vingt par an. "A moyen terme, notre troisième objectif sera d’ouvrir sa commercialisation à l’export", confie Pierre Marollaud. Le meilleur que l’on puisse souhaiter à cette société familiale…   

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