Objectif : diriger une concession

Un groupe réduit et homogène de 15 stagiaires

Elle court alors derechef trouver monsieur Reza Sanii, président-directeur général du groupe Autopole : "J'ai présenté mon projet à monsieur Reza Sanii et il a immédiatement accepté. Ce qui prouve d'ailleurs, contrairement à ce qu'on entend trop souvent, que la formation fait bel et bien partie intégrante de la culture automobile". Le tarif du Badge n'a aucunement constitué un obstacle. "Une bonne formation a toujours un coût, mais en l'occurrence, il n'est pas très élevé. Ce n'est pas plus cher qu'une formation en académie de vente pour un vendeur", souligne Anne Ramade. Le cycle a débuté en avril avec un groupe de 15 personnes qui n'a rien de surprenant : "Chaque participant fait montre d'une grande volonté et s'appuie sur une expérience solide. La moyenne d'âge est d'ailleurs comprise entre 37 et 47 ans, ce qui est logique dans la mesure où le Badge nécessite un certain vécu automobile. Bref, c'est un groupe intéressant, avec une légère dominante des profils commerciaux". Les premières journées de formation semblent répondre aux attentes des stagiaires : "Ce n'est que le début, mais pour l'instant, le niveau des cours est vraiment excellent. Nous avons notamment suivi un brillant exposé juridique d'un membre de la Fiev sur le nouveau règlement. En fait, comme la plupart des professeurs sont des chercheurs spécialistes de l'automobile, ils allient une grande maîtrise technique de leurs sujets à une vision globale de l'automobile, sa distribution et ses enjeux". L'alternance de cours de type "magistral" et de travail en groupe, sans oublier le travail personnel entre les différentes sessions, donne aussi un rythme stimulant à un programme très dense (stratégie, commerce, finances, GRH).

Compétences transversales et vision stratégique

Avant de retourner en salle de cours dans le pôle universitaire Léonard de Vinci de Courbevoie, Anne Ramade ne cache pas sa satisfaction. "La formation correspond tout à fait à ce que je cherchais. Tous les métiers de la distribution sont traités et au-delà de la spécialité que chacun peut avoir, les finances en ce qui me concerne, on nous donne une véritable culture générale de la concession et de l'automobile. Or les entreprises ont besoin de cela et d'une transversalité des compétences", affirme-t-elle, avant de conclure : "Grâce à cet enseignement, il est possible d'acquérir une réelle vision stratégique, c'est-à-dire la dimension nécessaire pour pouvoir prétendre diriger une concession". Rendez-vous est d'ores et déjà pris en fin de cursus pour dresser un bilan exhaustif du Badge et voir si les itinéraires des participants en général, et d'Anne Ramade en particulier, évoluent…

A.G.