"Notre production transite par notre extranet à 70 %"
Journal de l’Automobile. Sur quels outils de communication vous appuyez-vous pour fidéliser vos apporteurs d’affaires ?
JEAN-CHRISTOPHE PRIGENT. Sur le plan strictement technologique, nous nous appuyons pour l’essentiel sur notre extranet www.gepartnerspro.fr et notre simulateur web de financement VO. Avec l’extranet, qui va prochainement accueillir de nouveaux calculateurs et modules de formation, les apporteurs d’affaires peuvent monter un dossier, effectuer une cotation et suivre l’évolution d’un dossier. La création de tout nouveau dossier bénéficie d’une réponse de principe en retour et le suivi d’un dossier ni plus ni moins que d’un rafraîchissement très régulier de l’ensemble de notre base (N.D.L.R. : elle est rafraîchie toutes les cinq minutes). Avec le simulateur, nos partenaires peuvent donner accès à des simulations de financement en ligne à tous leurs internautes, notre outil s’intégrant directement à leur site. Totalement gratuit et déployé à ce jour sur une quarantaine de sites, il a été conçu en partenariat avec la société Orca. Notre extranet est lui aussi totalement gratuit et notre production globale y transite à hauteur de 70 %.
JA. D’autres outils vous aident-ils en matière de réactivité et donc de fidélisation de vos partenaires ?
J-CP. Oui. Nos apporteurs d’affaires ont aussi accès à une application de financement pour iPhone, une solution qui a fait l’objet de quelque 400 inscriptions depuis son lancement courant 2010. Les vendeurs peuvent donc réaliser des simulations de financement avec leurs clients sans être forcément derrière leurs ordinateurs, ce qui est très pratique quand il s’agit d’effectuer des visites de parkings VO. Il convient par ailleurs de ne pas oublier que 70 de nos collaborateurs sont désormais équipés de BlackBerry. Ils peuvent ainsi renseigner à tout moment tout ou partie de nos partenaires, la rapidité étant l’un des éléments clés de la fidélisation, au même titre que la fiabilité, que la constitution d’une tarification adaptée ou que la mise à disposition d’encours suffisants. A ce titre, depuis septembre dernier, 40 millions d’euros d’encours ont été acceptés par GE Money Bank. Ces sommes ont été mises à la disposition à la fois de partenaires réguliers et de prospects.
JA. Votre production a-t-elle été, pour autant, à la hauteur de vos espérances en 2010 ?
J-CP. Nous nous en sommes plutôt bien sortis dans la mesure où cet exercice a été marqué à la fois par une pression très forte de la part des captives et une baisse non négligeable du marché VN. Inclus les DOM-TOM, notre production financière a reculé de 2,5 % à 618,9 millions d’euros (N.D.L.R. : toutes techniques de financement confondues, cette production a été effectuée avec 400,8 millions de financements VN, 203,7 millions d’euros de financements VO et 14,4 millions d’euros de financements LLD)*. Côté volumétrie, nous avons traité l’an dernier 40 270 dossiers, soit un recul de 6 % par rapport à 2009 (N.D.L.R. : GE Money Bank a totalisé l’an dernier 14 819 dossiers de Crédit VN, 15 217 dossiers de Crédit VO, 8 018 dossiers LOA + Crédit-Bail VN, 1 476 dossiers LOA + Crédit-Bail VO et 737 dossiers LLD). Notre montant moyen financé a au final progressé, dépassant largement les 14 000 euros.
JA. Quelles vont être vos priorités et objectifs sur 2011 ?
J-CP. Je vais m’attacher comme tous les ans à accroître notre niveau de production globale, même si je m’attends à ce que ce nouvel exercice soit une fois de plus marqué par une forte présence commerciale des captives et une baisse du marché global VN. En tout cas, nous avons l’intention de lutter, y compris contre les autres sociétés de crédit indépendantes (N.D.L.R. : GE Money Bank se désolidarise de la campagne de communication lancée récemment par CGI, jugeant que les distributeurs sont totalement libres). Pour preuve : nous avons prévu de recruter de très nombreux attachés commerciaux sur 2011.
*Il y a eu très précisément 218 millions d’euros de Crédit VN, 173,1 millions d’euros de Crédit VO, 183 millions d’euros de LOA + Crédit-Bail VN, 30,4 millions d’euros de LOA + Crédit-Bail VO et 14,4 millions d’euros de LLD.
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