L’usine Shell Lubrifiants de Nanterre est centenaire !

Numéro 1 mondial pour la 17^e année consécutive (selon Kline & Company) en 2023, n°2 en France en volume et en CA, Shell Lubrifiants n’a pas manqué le traditionnel rendez-vous d’Automechanika à Francfort en septembre 2024. Une bonne occasion pour faire le point sur l’actualité du groupe, et en particulier celle qui concerne son historique site de production de Nanterre, qui se positionne comme l’un des 32 sites de mélange du groupe dans le monde.

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Ouverte en 1924, l’usine Shell Lubrifiants de Nanterre fête ses 100 ans en cette année 2024. S’étendant sur 14 hectares en bord de Seine, ce site de production compte à ce jour près de 120 salariés. Les lubrifiants de haute technicité qui y sont produits, soit près de 140 000 tonnes, sont vendus à une clientèle BtoB en vrac, livrés en camion-citerne ou sous différents conditionnements allant du bidon de 5 l au fût de 209 l ou encore en IBC de 1 000 l.

Un rôle crucial dans les opérations européennes

Fruit d’une longue histoire, l’usine de Nanterre est devenue au fil du temps le fleuron du groupe Shell en France. Initialement destinée à être un dépôt de pétrole, elle n’en contient désormais plus une seule goutte. Ayant connu plusieurs phases de développement, de modernisation et de restructuration, elle joue aujourd’hui un rôle crucial dans les opérations européennes de Shell Lubrifiants dans la mesure où elle gère la chaîne de production de lubrifiants pour la France, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.

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Sa capacité à s’adapter à la stratégie industrielle du groupe à la coquille, mais aussi aux évolutions du marché, aux avancées technologiques en matière de lubrifiants et aux demandes de ses clients, a été déterminante pour assurer sa longévité. Centrée sur le client et proposant une grande variété de produits répartis de manière équilibrée entre huiles moteur, huiles de transmission, huiles hydrauliques, huiles de compresseurs et huiles industrielles, l’usine de Nanterre n’a de cesse d’améliorer sa performance économique (réduction des coûts) et la qualité de ses différentes productions (elle dispose de cinq certifications ISO à ce jour).

L’une des barges d’approvisionnement en huiles de base de l’usine de Nanterre. De quoi éviter les rotations par la route. ©Shell Lubrifiants

Un approvisionnement en huile de base par barges

Toujours en mouvement, l’usine de Nanterre poursuit aussi sa transformation en prenant le chemin de la décarbonation. Au-delà de la mise en place d’un système de chaudières hybrides, d’autres projets ont abouti tels la modernisation permanente des installations, l’introduction de 40 % de matières recyclées dans la composition des jerrycans (une ligne de conditionnement de ce type ayant été mise en œuvre, initiative reprise depuis par d’autres divisions de Shell), ou encore l’approvisionnement en huile de base de l’usine par barges sur la Seine, initiative qui permet de retirer 100 camions du trafic routier ! L’ensemble de ces actions permet à l’usine de tendre vers l’objectif ambitieux de réduire de 50 % ses émissions d’ici 2030 et de suivre la trajectoire "zéro émission" du groupe pour 2050.