"Les pays de l’Est ont manifesté un intérêt pour notre événement"
JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Qu’avez-vous de nouveau à apporter à ceux qui sont venus au SITL 2011 ?
Laurent Noël. Il y a beaucoup de choses nouvelles cette année. Nous nous installons à Villepinte une année sur deux pour notre édition européenne. Celle-ci est plus internationale, avec beaucoup de pavillons étrangers. La Russie sera le pays le mieux représenté car une trentaine d’entreprises ont choisi de venir exposer. L’Italie aura une dizaine de représentants. Quelques-uns viennent de Turquie et, pour la première fois, il y aura un exposant bulgare et un biélorusse. On peut dire que, d’une manière générale, les pays de l’Est ont manifesté un intérêt pour notre événement. Ils sont, en effet, à la recherche de clients et de partenaires français.
JA. Quels seront les temps forts de cette édition ?
LN. Les temps forts seront à vivre durant les conférences plénières et thématiques. Nous en avons une centaine, réparties par cycles et traitant tous les corps de métiers du transport et de la logistique. L’automobile sera notamment à l’honneur dans deux d’entre elles, “Transport et logistiques : comment sécuriser vos actifs ?” et “Illustration d’un service transeuropéen de transport de marchandises”, respectivement programmées les 27 et 29 mars.
JA. Quelles sont les données chiffrées qui vous encouragent à poursuivre ce salon ?
LN. Alors que le contexte de marché tend à la morosité, nous sommes en croissance de 10 %. Le nombre d’exposants augmente, passant environ de 700 à 800. Les 40 000 m2 de l’aire totale devraient largement être exploités au prix moyen de 300 euros/m2, en hausse de 1 à 1,5 % selon les secteurs d’activités. Nous allons tenir notre cap car la logistique est certes un métier qui connaît un ralentissement, mais il demeure indispensable.
JA. Comment devrait se composer le visitorat ?
LN. Nous attendons 45 000 visiteurs à SITL Europe, dont 18 % d’internationaux. Par métier, on table notamment sur 45 % de prestataires et 45 % de chargeurs. Sur le plan qualitatif, les décisionnaires représentent quant à eux 58 % des entrées, ce qui est plutôt satisfaisant, mais nous prospectons sur le terrain, seuls ou en partenariat avec les fédérations, afin d’accroître encore cette part.
JA. Quelles évolutions envisagez-vous ?
LN. Nous ferons des annonces d’évolutions majeures pour l’édition 2013, sur le salon ou juste après. Mais nous avons entamé une campagne de duplication à l’international. En février dernier, s’est tenu le premier SITL en Inde, où quelque 2 500 visiteurs sont venus à la rencontre d’une centaine d’exposants. Du 2 au 5 mai prochain, nous allons organiser la première édition du SITL Maroc, où nous espérons mettre en relation 4 000 visiteurs et une centaine de participants, venus du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. S’en suivra, du 2 au 5 octobre, la tenue d’un SITL au Brésil, adossé à un salon de la Manutention déjà existant. Reed Expositions nourrit encore de nombreux projets en cours de négociation et SITL devrait s’implanter dans d’autres pays en 2013.
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