Les nouveaux radars arrivent !

Homologués le 18 février dernier, les radars mobiles nouvelle génération (RMNG) vont enfin pouvoir être lancés en France. Alors que la Sécurité routière avait annoncé leur mise en service à partir du 15 mars, un report jusqu'au 20 avril avait été décidé, notamment dû aux récentes intempéries qui empêchaient de faire les dernières vérifications.

Les nouveaux radars seront capables de flasher jusqu'à sept véhicules à la minute sur trois voies de circulation. Ces vingt nouveaux radars vont dans un premier temps être mis en application dans 18 départements test : Somme, Oise, Loiret, Ille-et-Vilaine (2) Bouches-du-Rhône (2), Haute-Garonne, Rhône, Nord, Moselle, Loire-Atlantique, Gironde, Calvados, Pyrénées-orientales, Vaucluse, Loir-et-Cher, Alpes-maritimes, Essonne, et Paris et sa petite couronne.

Installée sous la plaque d'immatriculation avant du véhicule de police banalisé, l'antenne radar marchera de jour comme de nuit, et ce sous toutes les conditions. Seul bémol, la marge technique d'erreur qui augmente à 10%, rendant les nouveaux radars spécialisés pour les "grands" excès. En agglomération, les automobilistes seront ainsi flashés à partir de 61 km/h et à partir de 102 km/h sur route nationale.

"Il fallait une nouvelle technologie pour que, partout et à tout moment, les automobilistes respectent les limitations de vitesse", estime Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière. Un sentiment partagé par l’association Victimes et Citoyens, qui estime que c’est "la meilleure parade possible contre les systèmes d’avertisseurs de radars".

Une parade que tempère Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 Millions d’automobilistes : "S’il s’agit d’une arme contre les délinquants de la route, d’accord, mais si on les utilise dans des zones piégeuses et que cela devient une arme antichauffeurs, nous sommes contre." 

La France va continuer le développement de ces radars nouvelle génération et table sur une flotte de 300 véhicules banalisés en 2016.