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Le marché du crédit à la consommation n’a pas évolué en 10 ans

Publié le 16 mars 2011

Par Armindo Dias
2 min de lecture
En euros constants, la production réalisée l’année dernière en France était, à peu de choses près, identique à celle de l’exercice 2000. Sofinco le révèle dans une étude qui s’appuie en grande partie sur des données de l’Association française des Sociétés Financières (ASF).
En euros constants, la production réalisée l’année dernière en France était, à peu de choses près, identique à celle de l’exercice 2000. Sofinco le révèle dans une étude qui s’appuie en grande partie sur des données de l’Association française des Sociétés Financières (ASF).

La crise est vraiment passée par là ! Entre 2000 et 2010 et en euros constants, le volume de crédits à la consommation n’a quasiment pas évolué dans l’Hexagone révèle une étude de Sofinco, une marque de Crédit Agricole Consumer Finance : la production était de 38,7 milliards d’euros en 2010, contre 38,9 milliards en 2000 (les productions étaient de 43,9 milliards en 2005, de 45,2 milliards en 2006, de 46,7 milliards en 2007, de 44,7 milliards en 2008 et de 38,5 milliards en 2009).

Le crédit sur le point de vente à 36 %

“Le faible niveau actuel de crédits à la consommation distribués s’explique notamment par la baisse de certains biens durables en valeur, explique Sofinco. Lorsqu’ils continuent à acheter, les consommateurs font le choix de biens de moindre coût, comme l’illustre très bien le secteur de l’automobile.”

Alors que les immatriculations de véhicules ont progressé sur la période 2008-2009, le montant moyen d’un dossier de financement VN a baissé de 14 %. Des évolutions majeures ont, par ailleurs, eu lieu sur le marché du crédit à la consommation au cours de la décennie 2000-2010 : le crédit renouvelable a vu sa part chuter de 7 points à 37 % alors que celle du prêt personnel en a gagné 6 à 27 % et celle du crédit sur le lieu de vente 1 à 36 %. Ce dernier type de produits a toutefois connu de très fortes disparités, en particulier au niveau de l’automobile. Sur la seule année 2010, les financements affectés à l’achat de VN ont progressé de 6,3 % et ceux liés à l’acquisition de VO chuté de 5,2 %. En France, un tiers environ du volume des crédits à la consommation est à mettre à l’actif du secteur automobile.

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