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Le lavage selon Total

Publié le 14 mai 2014

Par Marc David
3 min de lecture
Considéré à juste titre comme le pétrolier le plus en pointe dans le domaine du lavage, Total poursuit sa stratégie dans le cadre d’une nouvelle identification de ses stations.
Considéré à juste titre comme le pétrolier le plus en pointe dans le domaine du lavage, Total poursuit sa stratégie dans le cadre d’une nouvelle identification de ses stations.

Acteur incontournable dans le monde du lavage, Total renouvèle environ 130 portiques par an, dans le cadre d’une durée d’utilisation moyenne de cinq à six ans, en fonction du nombre de lavages effectués, etc. "Nous avons une vraie volonté de proposer à nos clients du matériel haut de gamme synonyme d’une prestation de qualité, avec une chimie performante et exclusive, le tout avec une offre tarifaire collant au marché", souligne Grégory Dausque, responsable de l’activité Lavage au sein de Total. Dans ce contexte, un nouveau cap a été franchi depuis peu, dans la mesure où le pétrolier national a créé sa nouvelle marque, sous le nom de "Total Wash". Une démarche quelque peu motivée par un manque de visibilité patent de l’activité lavage sur les sites, allié à un déficit en termes de notoriété.

Ainsi, la première station estampillée Total Wash a vu le jour en 2012 et, aujourd’hui, pas moins de 600 stations arborent ses nouvelles couleurs. "Nous avons mis en place une nouvelle signalétique autour de Total Wash, qui améliore très clairement la visibilité de l’activité lavage sur la station, explique Grégory Dausque. Aussi, dorénavant, nous pouvons communiquer à l’extérieur (via une campagne d’affichage, le Web, la radio, etc.) sur une marque forte qui amène certaines garanties pour le consommateur." Une communication qui, conjuguée à l’arrivée de la nouvelle marque Total Access, s’avère payante puisque le trafic sur les stations est en augmentation constante. "L’enjeu pour Total Wash est de capter la nouvelle clientèle en carburant, celle-ci ayant été multipliée par quatre", précise Grégory Dausque.

Dans cette optique, le pétrolier propose une carte d’abonnement rechargeable, dans le cadre d’une offre standardisée. Ainsi, hormis pour les portiques osmosés (sans séchage) répondant mieux aux environnements sensibles sur le plan sonore, l’offre repose essentiellement sur le programme 1 à 3,90€ et le programme 5 à 12,90€, le plus utilisé étant le programme 3 (prélavage HP, mousse active, lavage roues, etc.) à 8,90€.

Maintenant, une question s’impose : quelle stratégie en matière de mixité ? Au mieux, les stations Total Wash disposent de deux à trois pistes haute pression, sachant que 97% d’entre elles ont au moins un portique à brosses (certaines en ayant deux, selon leur potentiel).

"Historiquement, nous avons toujours fait le choix du portique multiprogramme et sommes pleinement satisfaits de cette orientation stratégique déployée il y a une dizaine d’années, rappelle Grégory Dausque. Aujourd’hui, elle reste plus que jamais d’actualité, d’autant que la courbe d’innovations s’est accélérée avec un développement de machines vraiment impressionnantes." Des machines conçues par Christ et WashTec, faut-il le rappeler, sachant que Total lance un appel d’offre tous les trois à quatre ans... démarche également d’actualité en ce moment ! A noter aussi que le pétrolier est toujours dans une phase de test (avec au moins cinq fournisseurs) pour ce qui est du recyclage des eaux usées. "Nous disposons d’une véritable équipe d’ingénierie dédiée au recyclage, le sujet s’avérant compliqué", note Grégory Dausque. A titre indicatif, le réseau recense une centaine d’installations sur les 780 portiques en fonctionnement.
 

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