Le cabinet C-Ways livre sa prévision des ventes de voitures d'occasion pour 2025
Quelques jours avant le gong marquant la fin de l'exercice 2024 pour les revendeurs de voitures d'occasion, le cabinet C-Ways s'est projeté sur celui à venir. Un travail d'analyse pour essayer de donner des lignes directrices aux professionnels. Une tâche difficile à exécuter, comme le confie Eric Champarnaud, directeur associé de C-Ways.
"Je n'ai jamais été autant dans le doute concernant le marché automobile français. Au point que nous allons changer nos méthodes à compter de 2025, annonce ce dernier. Nous ne livrerons plus d'analyse trimestrielle, mais nous regarderons les données à un rythme non déterminé pour éviter les effets de girouettes". Il s'agit du seul moyen selon lui de faire face aux incertitudes.
Vers une stabilité des ventes ?
En se concentrant sur la structure du parc roulant actuel, C-Ways a pris en considération l'âge des véhicules, la nature du propriétaire et le mode de financement retenu à l'acquisition. Une méthode qui permet de prédire l'état de l'offre et de la demande en 2025.
De cette méthode de calcul, il résulte que le marché tricolore devrait avoisiner les 5,45 millions de transactions de voitures d'occasion en 2025, tous canaux confondus. "Autrement dit, nous prenons le pari d'un marché relativement stable", recontextualise Eric Champarnaud.
Rééquilibrage des prix entre le VN et les occasions
L'analyste dit être "assez d'accord" avec la note diffusée par Autobiz il y a quelques semaines, relayée par Le Journal de l'Automobile. "Il y aura moins de retours de véhicules âgés de 2 à 4 ans du fait de la dépression du marché VN de la période 2020-2023", soutient-il. En revanche, pour Eric Champarnaud, "la baisse des prix des voitures d'occasion n'est peut-être pas terminée".
C-Ways croit d'ailleurs à un rééquilibrage, un retour à la normale, du rapport entre les tarifs des catalogues et les prix affichés pour les voitures d'occasion. "Et comme il y a encore des actifs toxiques sur les parcs, il n'est pas exclu que les distributeurs organisent des braderies en début d'année", extrapole le directeur-associé du cabinet.
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