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L'Avere donne ses préconisations pour booster les ventes de véhicules électriques d'occasion

Publié le 25 juillet 2025

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Au terme d'une vaste enquête nationale, l'Avere France a publié une liste de recommandations à appliquer à plus ou moins long terme pour soutenir le commerce de voitures électriques d'occasion. La sensibilisation, les services ou encore le prêt à taux zéro sont des pistes suggérées.
Avere voitures électriques d'occasion
L'Avere propose entre autres mesures de promouvoir la compétitivité des voitures électriques d'occasion. ©Le Journal de l'Automobile

Comment donner un coup de pouce aux voitures électriques revendues sur les parcs de véhicules d'occasion ? Les analystes de l'Avere France se sont penchés sur la question. Au terme d'une vaste étude nationale qui portait sur ce segment de marché, l'institution a publié un rapport dans lequel ont été listées des suggestions de mesures à prendre à des échéances variées.

 

À très court terme, l'Avere invite les pouvoirs publics à mener une campagne de communication nationale. Elle aurait pour but de sensibiliser les Français aux atouts des voitures électriques d'occasion, notamment leur compétitivité. Une initiative à doubler d'un engagement des médias à relayer davantage de retours d'expérience de conducteurs de voitures électriques.

 

 

En parallèle, les analystes invitent l'État à travailler sur la création d'un prêt à taux zéro. Celui-ci aurait pour but d'aider les conducteurs de moins de 25 ans à s'orienter vers la mobilité électrique plutôt que vers une voiture thermique. Une décision des consommateurs qui se vérifierait au moyen d'un outil gouvernemental spécifique de simulation de TCO et par l'instauration d'un double affichage en point de vente pour comparer les offres électriques aux thermiques.

 

À court terme, les distributeurs ont également un rôle prépondérant à jouer. Pour l'Avere France, il leur appartient non seulement de former des commerciaux pour plus de pédagogie, mais aussi de systématiser les essais de véhicules et des bornes de recharge. Les revendeurs doivent se poser en testeurs de l'électrocompatibilité des prospects. Des missions pour lesquelles ils peuvent recevoir l'aide des constructeurs.

 

Enjeu des certificats de santé des batteries

 

À moyen terme, les pouvoirs publics ont d'autres enjeux. D'abord, celui de "garantir un cadre réglementaire stable et favorable", selon les propos employés dans la synthèse de l'Avere France. Ce qui signifie par exemple la gratuité des cartes grises ou divers avantages qui ne diffèrent pas selon les territoires.

 

Ensuite, l'État aura à charge d'harmoniser la méthode de calcul de l'état de santé de la batterie (SOH). Il s'agit d'apporter plus de transparence pour renforcer la confiance. Un jeu auquel devront se prêter les autres parties prenantes de sorte que puisse être mis en place un label propre aux batteries et à l'autonomie résiduelle.

 

 

S'il ne sera pas bien compliqué pour les distributeurs et les plateformes d'infomédiaires de diffuser cette information, l'Avere estime que les constructeurs éprouveront plus de difficulté à ouvrir les systèmes. Ils y seront forcés, à plus long terme, selon les recommandations du rapport, car les gouvernements seront tenus d'imposer un procédé d'évaluation standard.

 

Au premier semestre 2025, le marché français a totalisé 79 852 transactions de voitures électriques d'occasion, soit 36,7 % de plus que l'an passé. Un segment dont la Renault Zoe reste la reine, malgré une baisse de 3,2 %, à 11 063 unités. Au cumul des douze derniers mois, les reventes hexagonales ont augmenté de 40,7 %, à 157 807 unités.

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