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La LOA à la rescousse du marché

Publié le 8 avril 2005

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
Globalement stable, le financement en concession se tourne de plus en plus vers la LOA/crédit-bail, offre soutenue à la fois par la demande des entreprises et la volonté des acteurs de sortir d'une guerre des taux engagée sur le marché des particuliers. Sur un marché VP et...
Globalement stable, le financement en concession se tourne de plus en plus vers la LOA/crédit-bail, offre soutenue à la fois par la demande des entreprises et la volonté des acteurs de sortir d'une guerre des taux engagée sur le marché des particuliers. Sur un marché VP et...

...VUL 2004, à 2,4 millions d'immatriculations, en hausse de 1,3 %, les financements en concession (hors LLD) progressent de 0,7 %. Si l'on exclut les ventes aux loueurs courte durée et les véhicules de démonstration, le marché de référence se situe à environ 77 % des immatriculations, soit 1,85 million de véhicules en 2004, ce qui octroie au financement en concession une pénétration de 39 %. Si l'on considère que le crédit n'est souscrit que par les particuliers, le taux de pénétration du crédit en concession sur ces ventes (59 % des VP vendus) est de 31 %.
La stagnation du marché des particuliers et l'évolution des ventes aux entreprises continuent de faire baisser le crédit VN (-3,8 %) et progresser la LOA/crédit-bail (+ 12,7 %) et la LLD (+ 9,3 %). La volonté de se distinguer des banques et de ne pas entrer dans une guerre des taux favorise également le développement de la LOA auprès des particuliers au détriment du crédit. Qu'elles soient en crédit (à la Diac) ou en LOA, les offres avec engagement de reprise proposées par les captives des constructeurs sont en nette progression : elles représentent environ 100 000 financements soit un quart des dossiers réalisés par les captives.




en chiffres

- 3,8 %
Crédit VN


+ 12,7 %
LOA et crédit-bail


+ 9.3 %
LLD


+ 4 %
Financement VO

Globalement, ce sont les établissements indépendants qui se sortent le mieux de cette année 2004, avec un chiffre d'affaires VN + VO en hausse de 3,8 %, contre 2,4 % pour les captives. GE Money Bank, Financo et CGI affichent des taux de croissance importants, après avoir déjà progressé en 2003. Le résultat des captives est toutefois largement grevé par la contre-performance de Crédipar, qui a subi le recul des ventes des deux marques du groupe, et la stagnation de FC France et de FCE Bank.
Côté financement VO, l'activité a marqué le pas au second semestre mais reste en progression sur l'année, de 4 % en montants financés et de 2,7 % en nombre. Les indépendants ont perdu un peu de terrain (-0,5 %) face à la poussée des captives qui ont décidé de reconquérir ce marché, moins risqué avec le rajeunissement croissant des VO. Toutes les captives, à l'exception des français déjà solides sur ce marché, et de FC France, affichent des taux de croissance à 2 chiffres.


 Xavier Champagne

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