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La fin d’une époque ?

Publié le 17 avril 2009

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Les tendances dégagées sur l'année écoulée pourraient bien perdurer avec la crise économique et la santé financière fragile d'un certain nombre de constructeurs. Le précédent exercice a globalement été marqué par un effondrement...
Les tendances dégagées sur l'année écoulée pourraient bien perdurer avec la crise économique et la santé financière fragile d'un certain nombre de constructeurs. Le précédent exercice a globalement été marqué par un effondrement...
...du crédit VN, une baisse significative des financements VO et une percée de la LLD.

L'année écoulée marquera certainement l'histoire de l'automobile et de son mode de financement. En effet, cet exercice a été marqué à la fois par la mise en place de l'écotaxe, la hausse des taux de refinancement, le déclenchement de la crise financière et l'instauration de la prime à la casse. Autant d'éléments avec lesquels tous les établissements financiers ont dû jongler avec plus ou moins de succès : ces nouvelles législations et conjonctures ont bien évidemment favorisé certains constructeurs et modes de financement, ce qui s'est matérialisé dans les fortes disparités de production au niveau des financements VN + VO (hors LLD). Les automobilistes ayant donné - ou redonné - la priorité à la maîtrise des coûts, l'exercice a aussi été marqué par une baisse de la production de crédit VN, cette dernière ayant surtout été sensible chez FCE Bank, Mercedes-Benz Financial Services et GMAC Banque. Les primes, aides et autres opérations promotionnelles destinées à favoriser le renouvellement du parc sont passées par là ! Résultat : elles ont aussi impacté de façon significative le financement VO. Rares sont d'ailleurs les établissements financiers ayant vu leur production augmenter sur la période : seuls en font partie Toyota Financial Services, BMW Financial Services, Financo, Volkswagen Bank et CGI.

A l'inverse, les financières ont été nombreuses, d'une part, à enregistrer des croissances de production en matière de LLD aux entreprises et, d'autre part, à engranger des baisses de financements avec engagement de reprise destinés aux particuliers. Les premières ont été significatives et les secondes non négligeables. Les entreprises ont plus que jamais privilégié la maîtrise de leurs coûts. Les consommateurs ont, quant à eux, surtout cherché les bonnes affaires. "Ils sont actuellement très attentistes, les achats de véhicules continuant à s'effectuer à crédit à environ 70 % dans l'Hexagone", nous expliquait récemment Pascal Roussarie, responsable de l'Observatoire de l'Automobile Cetelem. Les consommateurs français sont moins surendettés qu'ailleurs en Europe, mais paraissent plus vouloir épargner que consommer en ce début d'année 2009. Autant dire que tous les financeurs vont se concentrer cette année sur leurs parts de marché…

Photo : Pascal Roussarie, responsable de l'Observatoire de l'Automobile Cetelem.

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