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Kärcher ou la force tranquille

Publié le 30 avril 2014

Par Marc David
3 min de lecture
Qu’il s’agisse du groupe ou de la filiale française, la sérénité demeure à l’ordre du jour pour l’Allemand.
Le portique 3 brosses CB1 s’adresse plus particulièrement aux concessionnaires de marques.

Avec un chiffre d’affaires 2013 de plus de 2 milliards d’euros, nettement à la hausse, le groupe Kärcher a commencé cette nouvelle année avec une progression de 11 % sur le premier trimestre, ceci par rapport à la même période de l’an passé. En ce qui concerne plus particulièrement le “Car Wash”, les objectifs du fabricant demeurent inchangés, à savoir conquérir 15 % du marché européen d’ici à 2020. “La volonté du groupe au travers de ses différentes filiales repose toujours sur la notion de “customer centric” (être au cœur des clients, N.D.L.R.), que ce soit au niveau du Car Wash ou de ses autres activités, souligne Laurent Bitoun, responsable des ventes Auto-Industrie France au sein de Kärcher France. En d’autres termes, la satisfaction du client demeure sa principale préoccupation. Pour le Car Wash notamment, nos ingénieurs essaient d’imaginer la définition des véhicules dans une dizaine d’années, et comment ils seront nettoyés.” Une démarche allant à l’encontre de celle qui consiste à imposer un produit sur le marché…

Pour ce qui est de la filiale nationale de Bonneuil-sur-Marne (94), le CA global enregistre une progression de près de 20 % chaque année depuis 2009. Au niveau du Car Wash, la progression sur le premier trimestre se situe à 30 % en volume. “En particulier, nous avons eu un retour très positif du salon Equip Auto avec de vrais projets d’installations, la mise en service de notre nouveau portique cinq brosses sur le stand ayant contribué à l’intérêt de la clientèle pour notre offre, indique Laurent Bitoun. A noter également que nous avons réalisé cinq installations avec le nouveau système breveté de lavage de roues trois brosses, Rawa:0.”

Une réorganisation de la branche Car Wash

De quoi viser le cap des 150 machines en fin d’année, via les modèles CB1, CB2 et CB5 (pour cinq brosses). Proposé à 35 000 euros HT, le premier s’adresse aux concessionnaires de marques. Dans ce registre, Kärcher aurait déjà signé des accords-cadres avec des constructeurs. Quant aux deux autres (de 65 000 à 110 000 euros HT en fonction des équipements), ils sont plutôt dédiés aux investisseurs indépendants.

Evidemment, pour atteindre ces objectifs, la branche Car Wash de Kärcher France a été réorganisée l’année passée, avec la spécialisation de sept commerciaux sur l’auto, les transports et la logistique. En outre, trois personnes sont spécialement dévolues aux stations de lavage, du remplacement d’un portique jusqu’aux projets de création purs et durs, en passant par la rénovation. En fait, une adaptation “à la carte”, en fonction des besoins, exempte de toute franchise. “La seule chose que l’on demande à l’exploitant, au vu du taux de notoriété de la marque de 95 %, est de s’engager à signer une charte d’utilisation en termes d’entretien de la station, de qualité de lavage, de bonne utilisation des produits, etc.”, rappelle Laurent Bitoun. Pour leur assurer le meilleur service, Kärcher a déjà créé neuf Kärcher Center, dont le dernier en cours d’ouverture à Strasbourg. On revient à la notion de “customer centric”.

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