Kärcher en partenariat avec Photomaton

On le sait, le marché du lavage en libre service a entamé une profonde mutation. En ce sens, de nombreux centres de lavage changent de propriétaire tandis que d’autres cessent leur activité, pour diverses raisons. Parallèlement, la tendance lourde veut que les portiques de lavage, en plein essor, supplantent quelque peu le lavage haute pression…

Une opportunité de nouveaux services à saisir pour les grandes et moyennes surfaces, sur lesquelles est largement implanté (via un parc de 16000 machines, y compris les Dom Tom !) le leader national de la distribution automatique de photos d’identité et de bornes automatiques de développement de photos numériques, à savoir Photomaton.

Fort de son succès, cet expert de la photographie s’est diversifié et propose aujourd’hui aux enseignes de distribution des produits tels que des lampadaires solaires et surtout des kiosques laveries, dont il est l’un des acteurs majeurs du marché avec pas moins de 1000 installations sur le territoire. De quoi exporter le concept via les différentes filiales du groupe, en Europe mais aussi en Chine, au Japon et aux USA.

En fait, le lavage constitue un nouvel axe de développement pour Photomaton, par le biais d’un service de qualité assuré par une équipe de 270 techniciens et 10 commerciaux. D’où le rapprochement avec Kärcher, qu’on ne présente plus. Ainsi, les deux entités viennent de signer un partenariat visant à équiper les GMS en installations de lavage en libre service.

Maintenant, pour ce qui est de l’entretien des machines, Kärcher va mettre son savoir-faire au service des techniciens de Photomaton. Jean-Marc Lasserre, directeur des ventes au sein du département Professionnel de Kärcher (France) explique : "La démarche va d’abord passer par de l’entretien de premier niveau, soit de la formation directement sur les machines installées sur site. Ensuite, en fonction de la montée en puissance, nous devrions organiser des stages de formation à Bonneuil selon un format restant à définir."

Sachant qu’il existe 9000 supermarchés sur le territoire, le potentiel se révèle assez vaste, quand bien même la concurrence est déjà présente. "En considérant qu’il s’agit d’un marché mature, nous devrions toucher les zones faiblement urbanisées, quelques ouvertures et, bien sûr, le renouvellement de matériel, prévoit Jean-Marc Lasserre. Difficile d’avancer un volume, mais nos ambitions sont réelles, sachant aussi que la gestion des volumes ne nous posera pas de problème au vu de nos capacités de production." A noter que plusieurs installations de portiques sont déjà en cours.