Jean-Christophe Prigent, directeur général en charge des financements autos, motos et loisirs chez GE Money Bank

Journal de l'Automobile. Quel bilan faites-vous de votre 1er semestre dans l'Hexagone ?
JEAN-CHRISTOPHE PRIGENT. Un bilan tout sauf négatif étant donné l'évolution globale du marché. Nous avons dégagé plus de chiffres d'affaires avec nos nouveaux partenaires et nous avons enregistré une hausse significative de notre montant moyen financé. Ce dernier a progressé d'environ 10 %. Nous avons aussi maintenu le montant de nos encours et enregistré une hausse non négligeable de notre production VO. Enfin, notre niveau de risque est resté très satisfaisant et nous sommes restés très actifs en matière de services et de formation.

JA. Où en êtes-vous du toilettage de vos extensions de garanties VN et VO ?
J-CP. Nous sommes en train de finaliser ces toutes nouvelles offres, ces produits ayant été conçus en partenariat avec le garantisseur Rac. Elles devraient être lancées courant octobre et permettront d'élargir quelque peu l'assiette de garanties dans la mesure où elles reposeront sur le principe du "tout sauf…". Dans le même temps, nous devrions proposer de nouveaux modules de formation en e-learning. L'un d'eux devrait être centré sur le tracking de la formation, une offre rendue nécessaire par la réforme du crédit à la consommation. Nous proposons déjà des modules de formation en e-learning centrés sur les garanties emprunteur et les pertes financières.

JA. Avez-vous déjà récolté les fruits de votre extranet www.gepartnerspro.fr ?
J-CP. Sa fréquentation augmente de jour en jour. Nous enregistrons par ailleurs de plus en plus de demandes pour notre simulateur web de financement VO, un outil totalement gratuit que nous avons lancé récemment et qui a été conçu en partenariat avec la société Orca (voir newsletter JA du Net n° 85).

JA. Etes-vous plutôt optimiste ou pessimiste pour l'ensemble de l'exercice 2010 ?
J-CP. Cet exercice ne devrait pas représenter une grande année pour l'ensemble du secteur. Aussi, nous ne tablons pas vraiment sur une hausse de notre production, tant en volume qu'en valeur. Nous nous y attendons d'autant moins que nous assistons toujours à une baisse des financements en points de vente, ce phénomène s'expliquant par la concurrence des banques et le fait que les achats de petits véhicules au comptant ne sont pas rares. Nous n'allons pas pour autant rester les bras croisés. D'ici à la fin de l'année, outre nos nouvelles offres, nous allons aussi poursuivre notre stratégie de conquête via toujours plus de visites terrain. Enfin, si des appels d'offres sont lancés, nous avons la ferme intention d'y répondre.