Ge Money Bank : Bientôt une offre révolutionnaire ?
...de 5 points de croissance de mieux que le marché. "Notre meilleure performance est réalisée auprès des TPE, précise Patrick Berchot, avec une progression de 20 % tous les ans depuis 2004. Auprès des particuliers, nous progressons d'un point sur un marché en recul". Par typologie de produits, c'est la LOA et le crédit-bail qui font mouche : + 26 % auprès des particuliers (c'est l'offre Facil'Auto avec des barèmes sur mesure et un engagement de reprise assuré par le concessionnaire) et + 22 % auprès des entreprises.
L'activité crédit de GE Money Bank recule davantage que le marché : - 9,6 % contre - 7 %. "Les clients veulent des loyers plus bas, pour cela on peut réduire les taux, allonger les mensualités ou faire de la LOA ballon, c'est ce que nous préconisons". Et pourquoi pas lancer une offre sur 84 mois, comme Cetelem ? "Nous y réfléchissons, bien sûr. En Espagne, il est courant de financer son véhicule sur une période de 10 ans. Toutefois, les espagnols conservent leur véhicule 7 ans en moyenne alors qu'en France les acheteurs de VN changent tous les 3 ans. Accroître la durée de financement revient à les inciter à conserver plus longtemps leur véhicule ce qui n'est pas bon pour le business des concessionnaires", estime Patrick Berchot.
Pour la première fois, GE Money Bank nous fournit ses chiffres concernant les services associés (garantie, assurance). Face à l'agressivité des banques et des courtiers, ces prestations à valeur ajoutée sont essentielles pour conserver le client, comme l'extension de garantie "offerte" (c'est-à-dire incluse dans le taux) lancée en 2005, qui fait un bond de 47 %. "Notre taux global d'assurances dépasse les 130 %", estime Patrick Berchot. Concernant l'offre produit, l'établissement valide actuellement une offre "totalement originale" qui pourrait être lancée en fin d'année. Une façon de réagir à la hausse des taux. "Nous devons et nous allons relever nos conditions tarifaires pour compenser la hausse des taux de refinancement. Mais il reste une inertie des contrats en cours sur lequel on ne peut agir, qui grève notre compétitivité", constate le patron de l'établissement financier qui devrait néanmoins afficher un encours supérieur à 1 milliard d'euros cette année, en hausse de 3,5 %.
Xavier Champagne
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