Financo affiche ses ambitions
Les prochaines années devraient être importantes pour Financo. En effet, la financière a l’intention de monter en régime dans le financement automobile au moins jusqu’en 2015. “Nous désirons percer le marché du financement auto en France”, confirme Philippe Bondoux, le directeur général de Financo. Et il estime que la financière y sera parvenue si, d’ici à cinq ans, elle arrive à tripler sa part de marché (elle était de moins de 2 % en 2009). “Nous visons les premières places des indépendantes et nous souhaitons enregistrer le plus rapidement possible une production supérieure à 400 millions d’euros”, poursuit Philippe Bondoux. Pour ce faire, Financo compte d’abord s’appuyer sur ses 16 agences réparties dans tout l’Hexagone : elles disposent toutes d’au moins un spécialiste du marché automobile et elles bénéficient toutes de marges de manœuvre relativement importantes dans l’acceptation des dossiers. C’est vital en matière de relation client. “Elles disposeront bientôt d’encore plus de liberté dans l’acceptation de dossiers impliquant des professionnels”, révèle le directeur général. Les nouveautés produits ? Elles devraient elles aussi jouer un rôle dans cette montée en puissance.
Plusieurs offres mises en avant début 2011
La filiale du Crédit Mutuel Arkéa a également prévu de récolter les fruits de sa solution de gestion de floor plans constructeurs et de sa future offre de LLD, deux offres qui seront particulièrement mises en exergue au cours du 1er trimestre 2011. “Nous allons par ailleurs nous attacher à mettre en avant notre offre de LOA avec engagement de reprise baptisée “Force 4””, ajoute Philippe Bondoux. Au final, le responsable se veut plutôt serein quant aux performances de la financière sur 2011. Il a constaté dernièrement que le niveau de risque baissait en France. L’an dernier, un exercice marqué par une forte agressivité commerciale de la part des captives, la financière a par ailleurs réussi à conquérir plusieurs dizaines de nouveaux apporteurs d’affaires. “Il ne devrait pas être pire que le précédent dans la mesure où nous avons déjà atteint le point bas”, conclut le directeur général, à propos de l’exercice 2011. C’est tout le mal que l’on souhaite à l’ensemble des acteurs du secteur automobile pour 2011.
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