Estimeo prêt à jouer les entremetteurs entre les start-up et les investisseurs
Estimeo va prendre son envol. Créée en janvier dernier et effective depuis le mois de mars, la plateforme de notation et d'évaluation des start-up a annoncé ce 1er juin avoir bouclé son premier tour de table en rassemblant des soutiens français et étrangers. Une levée de fonds, qui a rapporté 105000€s, est destinée à lancer la machine et à étoffer les fonctionnalités.
Durant la conférence organisée dans les locaux du groupe scolaire Epita, hébergeur des équipes d'Estimeo, les fondateurs de la plateforme ont officialisé l'ouverture du service aux investisseurs. "Nous avons fait un choix stratégique, celui de commencer par trouver des start-up avant d'aller chercher ceux qui auront besoin de cette donnée", expliquait Adrien Fenech, l'un des deux cofondateurs. A ce jour, quelque 150 jeunes pousses ont suivi le parcours d'évaluation leur permettant d'être référencées. Les entreprises les plus "jeunes" n'en sont pas exclues.
Les investisseurs privés, les fonds ou encore les grands groupes pourront ainsi profiter d'une plateforme dont l'algorithme traite des dizaines d'informations clés pour établir une note, comme le ferait une agence spécialisée. "Demain, Estimeo doit devenir une aide au pilotage des investissements", imagine Florian Bercault, l'autre cofondateur. Les deux inventeurs de la plateforme n'ont pas encore défini la taille critique, mais lorgnent déjà sur une prochaine internationalisation.
Il faudra entre-temps arrêter un modèle économique. C'est en cela que les nouveaux entrants au capital vont pouvoir apporter une contribution. Pour l'heure, les start-up payent 25 à 50€ le processus d'évaluation. Un montant suffisamment engageant. A l'autre bout, les investisseurs souscriront à un abonnement mensuel de 250€ pour avoir accès à cinq notes. S'ils soumettent des dossiers, ils peuvent payer une option d'exclusivité temporaire. "Nous sommes nous-mêmes une start-up, en cela rien n'est figé et notre modèle d'affaires peut évoluer en fonction du marché", insiste Adrien Fenech.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.