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“Des produits locatifs à la hausse”

Publié le 24 décembre 2014

Par Armindo Dias
3 min de lecture
Les produits locatifs participent fortement aux financements VN et VO de CGI.
Dennis Verlinde, directeur de la distribution de CGI.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. CGI mise-t-elle beaucoup sur la LOA ?
DENNIS VERLINDE.
Nous misons sur tous les produits locatifs en général, mais nous sommes plutôt en avance sur la LOA. Nous proposons ce type de produits depuis déjà plusieurs années et nous avons une offre plutôt complète en la matière. Nos contrats de LOA peuvent être étoffés avec des prestations complémentaires via des contrats dénommés “Atout Maintenance” et “Atout Tranquillité” (N.D.L.R. : le premier inclut l’assistance, les révisions et les réparations en cas de panne, et le second, une garantie financière, une garantie panne mécanique et une assistance toutes causes). Et les résultats sont là. En un an, notre production en LOA a progressé de 7 %. La part de nos produits locatifs dans nos financements VN est passée, elle, de 63 % à 67 %, celle de nos produits locatifs dans nos financements VO passant de 18 % à 20 %.

JA. Et quels sont les profils des clients optant pour vos contrats de LOA ?
DV.
Pour ce qui est de la LOA classique, il s’agit d’entreprises à 64 %, de particuliers à 18 % et de travailleurs indépendants ou de professions libérales à 18 %. Côté LOA ballon, nous avons affaire à des particuliers à 60 %, à des sociétés à 30 % et, enfin, à des travailleurs indépendants ou à des professions libérales à 10 %. A leur terme, tous ces contrats donnent globalement lieu à une levée de l’option d’achat à hauteur de 50 %, l’autre moitié aboutissant à un rachat des véhicules de la part de nos partenaires distributeurs. Grâce à la LOA, ces derniers bénéficient donc d’un très bon sourcing VO. L’avantage de cette technique de financement est aussi d’assurer un meilleur suivi des véhicules. Autre avantage pour les concessionnaires : elle développe la fidélisation au showroom et à l’atelier. Et, bien sûr, elle est aussi bénéfique pour le client final car elle permet une budgétisation de ses dépenses.

JA. Enfin, quel bilan pensez-vous pouvoir tirer sur l’ensemble de l’année 2014 ?
DV.
Un bilan plutôt positif. A la fin octobre, nous avons enregistré une hausse de notre production financière de 7 % et une croissance de notre production en volume de 4 %. Sur cette période, nos douze partenaires constructeurs ont contribué pour près d’un tiers à notre production financière totale. Cette dernière s’est en outre faite à hauteur de 50 % avec des groupes de distribution du Top 100. Et nous allons continuer d’être très présents sur le terrain. CGI comptera une 18e agence en France d’ici à la fin du premier trimestre 2015. Elle ouvrira à Dijon.

 

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