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DaimlerChrysler Financial Services : Une offre ballon sur le VO

Publié le 27 octobre 2006

Par Alexandre Guillet
3 min de lecture
Sur un marché "très difficile", DaimlerChrysler Financial Services enregistre des performances flatteuses, notamment dans le périmètre LLD. Explications. "Pour répondre à la hausse des taux, nous avons appliqué deux hausses de tarification générale en neuf mois....
Sur un marché "très difficile", DaimlerChrysler Financial Services enregistre des performances flatteuses, notamment dans le périmètre LLD. Explications. "Pour répondre à la hausse des taux, nous avons appliqué deux hausses de tarification générale en neuf mois....

...Mais pour rester en phase avec le marché, nous avons aussi maintenu des opérations à taux bas et ces efforts ont été payants", indique Jean-Jacques Nuel, directeur du commerce et du marketing chez DaimlerChrysler Financial Services, avant de poursuivre : "La concurrence est particulièrement intense sur le crédit pur, mais il s'agit avant tout d'une guerre entre banques. Bref, c'est une donnée structurelle que nous subissons". Jean-Jacques Nuel estime cependant que le gros grain est passé et mise sur un retour à stabilité pour 2007.

L'activité LLD fait office de locomotive

La progression la plus spectaculaire est réalisée par l'activité LLD (+ 27,5 % de CA). Une performance nuancée par Jean-Jacques Nuel : "Nous sommes très actifs sur le segment de marché des dirigeants, où nous devançons Audi et BMW. En revanche, sur des parcs plus vastes, notre marge de progression est conséquente".
Sur le VO, DCS atteint désormais le même taux de pénétration que sur le VN. Toutefois, "il nous manque toujours une offre de produit ballon. Cela réclamait un gros travail informatique mais nous sommes désormais prêts pour le lancement de cette offre packagée", indique Jean-Jacques Nuel. En fait, la légère ombre au tableau réside dans l'érosion de la pénétration des financements VN hors LLD (passant de 18,54 à 17,96 %). "Ce repli s'explique en partie par le fait qu'en fin de vie, la Forfour s'est vendue sans financement ce qui est très rare chez Smart", commente Jean-Jacques Nuel, avant de préciser que d'une manière générale, "la baisse des marges a été compensée par les bonnes performances enregistrées avec les services complémentaires".
Au niveau des marques, DCS a fait mieux qu'accompagner la hausse des ventes de Mercedes, en progressant plus vite que la marque : + 15 % contre + 10 %. "Avec Mercedes, le business est assez simple dans la mesure où les Finance Managers sont au top niveau dans un réseau mature et de grande taille", souligne Jean-Jacques Nuel. A l'inverse, chez Chrysler : "Les points de vente sont de taille plus modeste et les vendeurs sont un peu débordés. Nous réfléchissons actuellement à la réponse à apporter à cette problématique". Enfin, si la captive profite pleinement du boom produits de Jeep, l'impact du lancement de Dodge reste encore embryonnaire : "Il faudra du temps pour installer la marque en France. Nous y participerons avec des offres spécifiques comme nous l'avons fait pour la Caliber avec le pack Dodge". Au final, DCS se projette dans une phase de croissance et annonce des efforts vis-à-vis des distributeurs, notamment sous l'angle de la rémunération.


 Alexandre Guillet

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