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Coyote va soutenir les start-up

Publié le 28 mai 2015

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
A l'occasion d'un échange avec la presse, Fabien Pierlot, le président de Coyote, a expliqué vouloir créer un incubateur au nom de l'entreprise. Il accueillera des sociétés d'innovation automobile.
Fabien Pierlot, président-fondateur de Coyote

Comme la ville de Paris ou encore BNP Paribas, qui l'on fait récemment, Coyote veut miser sur les start-up. "Nous avons pris du retard sur le projet, qui devait voir le jour l'an passé, mais avant la fin 2015, nous aurons ouvert un incubateur", a révélé Fabien Pierlot lors de l'enregistrement de l'émission "Face à la Presse", auquel le Journal de l'Automobile participait.

Le président de Coyote souhaite apporter un soutien logistique aux jeunes entreprises ayant pour but de créer de la valeur technologique et servicielle dans l'automobile. "Nous allons mettre en place un système de concours et de bourse, pour évaluer et aider les meilleures d'entre elles", a complété Fabien Pierlot.

Cette infrastructure va être fondée à Suresnes (92), à côté des locaux actuels de Coyote. Fabien Pierlot, redevenu actionnaire majoritaire de son entreprise en mars dernier, entend sur le long terme capitaliser sur les start-up et en laisser certaines intégrer son écosystème.

Un département Smart Data

Coyote va par ailleurs continuer de proposer des partenariats aux assureurs, comme avec Allianz et Amaguiz. Le fabricant de solutions d'aide à la conduite cherche notamment à accoucher d'offres de Pay-how-you-drive. Peut-être parviendra-t-il enfin à séduire les gestionnaires de flottes et les loueurs, chez qui "Coyote n'arrive pas à percer, faute de moyens des clients potentiels", regrette-t-il.

Sous peu, Coyote va constituer un nouveau département, Smart Data. Celui-ci sera attaché à créer un modèle d'affaires de valorisation de la donnée auprès des communes, des constructeurs et autres tiers. De par ses boîtiers, applications et systèmes embarqués, Coyote collecte entre 1,5 et 2 milliards d'informations par mois qui, dans le meilleur des cas, sont cédées en l'état à des spécialistes du trafic routier.

Une alternative à Waze à venir

Immanquablement sondé sur l'essor de son concurrent, l'application mobile Waze, Fabien Pierlot se dit confiant : "Elle démocratise un service par sa banalisation. Nos volumes continuent de grimper, ce qui prouve que l'intérêt croissant pousse les conducteurs à se tourner ensuite vers des produits plus sophistiqués." Il admet cependant plancher sur une alternative à Waze, à commercialiser dans un futur relativement proche.

Il ne digère toutefois pas le partenariat signé entre Waze et la station de radio Vinci Autoroute, estimant que Coyote aurait dû, en toute légitimité, prendre position. Ce devrait donc être un de ses axes forts cette année. "Nous allons allouer des ressources et répondre aux appels d'offres. Il y en aura bientôt, en France, chez des chaînes de télévision et nous allons démarcher les radios", prend pour engagement le président-fondateur.

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