Comment Autobiz anticipe les mutations du marché VO depuis 20 ans
L’aventure Autobiz a commencé le 25 mars 2004. À l’époque, les cofondateurs, Christophe Louvard et Daniel Urbah, veulent créer un nouveau média destiné aux distributeurs automobiles. Depuis, l’opérateur n’a cessé de faire évoluer son modèle économique.
"En 2007, nous sommes devenus la première entreprise à regarder différemment ce marché du véhicule d’occasion avec une approche orientée sur la big data", rappelle Emmanuel Labi, directeur général d’Autobiz. Collaborant aujourd’hui avec 22 marques et plus de 5 000 points de vente dans 22 pays européens, l’entreprise s’affirme comme un leader continental de la cotation automobile.
Un "précurseur" sur le marché VO
Fort de ce savoir-faire cultivé depuis plus de 15 ans, la société, passée dans le giron de PSA en 2017 puis de Stellantis, a ainsi pu collecter et traiter quelque 15 milliards de données, dans 37 pays et à partir de 350 sources. Ces informations ont permis au groupe d’anticiper plusieurs mutations du marché.
"Nous avons ainsi été précurseurs dans de nombreux domaines. Nous avons notamment été le premier acteur en France à proposer du rachat cash aux particuliers en 2013", souligne Emmanuel Labi.
L’an dernier, ce sont ainsi 20 000 voitures qui ont été rachetées par l’entreprise en France et en Espagne. Et ce chiffre pourrait continuer à croître selon Autobiz, qui note que la part de ce mode d'approvisionnement dans les volumes du marché VO est passée de 0 à 5 % en moins de 10 ans.
Autobiz à l’assaut du défi du véhicule électrique
Au fil des années, la PME francilienne a donc diversifié ses activités et compte aujourd’hui quatre entités : Autobiz, Easyreprise (rachat et revente de VO), Joreca (intelligence de marché) et Databiz (développement informatique et data).
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Grâce à ces multiples services, le spécialiste de la cotation automobile a enregistré une croissance de 150 % au cours des cinq dernières années. En 2023, son chiffre d'affaires global a ainsi atteint 130 millions d'euros.
Confiant en l’avenir, Emmanuel Labi estime d’ailleurs que l’arrivée du véhicule électrique devrait bouleverser le secteur de la seconde main.
"Il faut suivre au quotidien la formation de ce marché naissant avec des comportements actuels en termes de prix extrêmement dynamique et qui ne devrait pas se stabiliser avant au moins le milieu de l’année 2025, dit-il. Au-delà de la question de l’électrique, les nouveaux modèles de distribution et de consommation de l’automobile vont continuer à nourrir la réflexion d’autobiz autour de produits toujours plus orientés business et client", conclut le dirigeant.
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