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CGI s’attend à former plus de “financiers”

Publié le 15 janvier 2010

Par Armindo Dias
3 min de lecture
La réforme en cours ne sera pas forcément une mauvaise chose pour CGI. Elle pourrait entraîner une hausse des heures de formation et accroître le nombre de F&I. De nouvelles recettes pourraient aussi être dégagées.La...
La réforme en cours ne sera pas forcément une mauvaise chose pour CGI. Elle pourrait entraîner une hausse des heures de formation et accroître le nombre de F&I. De nouvelles recettes pourraient aussi être dégagées.La...
...sérénité est de mise chez CGI. En effet, la financière estime que la réforme en cours vise surtout le crédit revolving. Elle ne craint donc pas vraiment les adaptations auxquelles devront se soumettre tous les acteurs du financement, qu'ils fassent ou non du crédit revolving. "Nous recueillons déjà un minium d'informations auprès des clients, explique Jean-Hugues Delvolvé, le directeur général délégué et directeur commercial de CGI. Nous sollicitons notamment des déclarations d'endettement. Nous pouvons par ailleurs déjà nous considérer comme particulièrement performants en matière de formation. Nous formons déjà beaucoup de vendeurs et de F&I." Aussi, l'établissement financier estime qu'il n'aura pas trop de problèmes à tenir un registre des formations si ce dernier devenait obligatoire : il ne s'agirait pour lui que d'une formalité. "Nous pourrions en revanche être amenés à former beaucoup plus de vendeurs et de F&I", relève Jean-Hugues Delvolvé. Cela s'avérerait donc une bonne chose pour la profession. Tout comme risque aussi de le devenir le nouveau plafond de protection du crédit à la consommation : des pénalités pour règlements anticipés de crédits pourraient être créées. Bref, il pourrait s'agir là d'une nouvelle source de profits. "Le plus impactant pour nous sera sans doute le nouveau délai de rétraction, relève Jean-Hugues Delvolvé. Il faudra en effet attendre deux semaines avant qu'un dossier de financement ne soit finalisé." Il en sera bien sûr de même au niveau des ventes, ces dernières étant surtout susceptibles d'être impactées par la mise en place éventuelle d'un fichier positif : les financières pourraient revoir leurs scorings si un tel système était instauré en France. "Il pourrait nous inciter à refuser des dossiers que nous acceptons aujourd'hui et qui ne font l'objet d'aucun impayé", explique le directeur général délégué et directeur commercial de CGI. Le secteur pourrait donc être pénalisé alors qu'il fait d'ores et déjà preuve de prudence. "Notre taux de refus à l'entrée est d'environ 15 % et notre pourcentage d'incidents de paiement est inférieur à 5 %", illustre Jean-Hugues Delvolvé. Cette dernière donnée a bien évidemment été très "chahutée" l'an dernier.

Plus d'autonomie pour les agences

"Compte tenu de la conjoncture, nous sommes globalement satisfaits par notre exercice 2009", estime néanmoins Jean-Hugues Delvolvé. La financière estime pourtant ne pas avoir su véritablement capter la clientèle dite prime à la casse, une "non conquête" qui a été particulièrement flagrante en fin d'exercice. "Les captives ont fait beaucoup d'opérations à taux bas", explique le directeur général délégué et directeur commercial de CGI. La financière s'attend au final à ce que sa production augmente en volume et stagne en valeur sur 2009. "Nous ne sommes pas mécontents pour autant, relève toutefois Jean-Hugues Delvolvé. Si nous avons enregistré une hausse légère de nos contentieux, nous avons aussi amélioré nos marges. En outre, nous n'avons enregistré que très peu de dépôts de bilan chez nos partenaires distributeurs et nous sommes devenus le partenaire financier officiel de Volvo Automobiles France." CGI a pourtant l'intention de tailler quelques croupières à ses "petits" concurrents, son objectif étant d'afficher cette année au moins le même niveau de production qu'en 2009. "Cette année, nous allons accroître l'autonomie de nos agences et nous attacher à être toujours plus proches de nos partenaires distributeurs", conclut Jean-Hugues Delvolvé.

Photo : Jean-Hugues Delvolvé, directeur général délégué et directeur commercial de CGI.

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