CGI promeut tous ses outils
CGI va plus que jamais jouer la carte de la proximité auprès de ses partenaires distributeurs en 2011. En tout cas, la financière va faire en sorte de les convaincre d’exploiter toujours plus deux de ses produits “phare” dans le domaine de l’aide à la vente : son tarifeur interactif Téléfi et son programme de fidélisation FidBack, outils totalement gratuits à destination des vendeurs et/ou des F & I. Le premier permet d’obtenir une tarification en ligne et de suivre au plus près son activité financement et le second de “booster” quelque peu ses ventes via la réception d’alertes signalant les clients en situation de renouvellement, à savoir ceux dont le financement arrive bientôt à son terme, ceux dont la garantie constructeur est en passe de se terminer, ceux qui se trouvent en situation d’équité (moment où la valeur de reprise du véhicule permet de solder le financement et de reconstituer l’apport) ou encore ceux qui ont demandé leur décompte à CGI.
“A ce jour, 95 % de notre production transite par Téléfi”
“Le nouveau Téléfi, actuellement en cours de déploiement, est paramétrable par chaque distributeur en termes de barème et, à ce jour, 95 % de notre production transite par Téléfi”, précise Jean-Jacques Weiter, le directeur de la distribution de CGI. FidBack permet, lui, aux plus assidus des distributeurs d’enregistrer tous les mois quelques ventes supplémentaires, certains points de vente arrivant à afficher auprès de clients en fin de contrat des taux de fidélisation de 35 %. Les distributeurs souhaitant être beaucoup plus performants et impactants sur la Toile ? CGI leur propose depuis peu un dispositif dénommé Web Promoteur. Il s’agit ni plus ni moins que d’une solution web qui s’intègre aux sites des partenaires et qui leur permet de présenter au mieux leurs différentes offres de financements et prestations annexes (extensions de garantie et assurances, par exemple). Autorisant également le traitement de contacts et la simulation de financements en ligne, elle est gratuite et a commencé à être déployée à la fin 2010. Jean-Jacques Weiter estime pourtant qu’elle a surtout une fonction d’aide à la vente ou de fidélisation. “Très peu de distributeurs font du financement sur le Net”, indique le directeur de la distribution de CGI. Une chose est sûre. CGI a aussi l’intention de défendre les valeurs et atouts des sociétés de financements indépendantes en 2011.
“Nos niveaux de rémunération sont supérieurs à ceux des captives d’environ 2 %”
La financière vient tout juste de lancer une campagne de communication destinée à rappeler à tous les distributeurs qu’ils ont plus intérêt à travailler avec les indépendantes qu’avec les captives, CGI souhaitant aussi enrayer la perte de parts de marchés enregistrée par toutes les indépendantes depuis le début des années 2000 en France (elles participaient à l’époque au marché du financement auto à hauteur de 50 %, contre moins de 30 % en 2009). “Nous pouvons répondre aux attentes des groupes multimarques et nous pouvons faire des campagnes promotionnelles sur des sur-stockages”, rappelle Jean-Jacques Weiter. Leurs partenaires sont, en outre, mieux rémunérés qu’auprès des captives aux dires de la totalité des responsables de la filiale de la Société Générale. Les sociétés de financement indépendantes cherchent moins à faire “tourner les usines” en lançant constamment des opérations à taux bas qu’à dégager un maximum de commissions pour leurs apporteurs d’affaires. “Nos niveaux de rémunération sont supérieurs à ceux des captives d’environ 2 %”, relève ainsi Jean-Hugues Delvolvé, le directeur général adjoint de CGI. Il considère aussi que ce sont d’abord les indépendantes qui ont participé à la hausse de la rémunération des distributeurs ces dernières années et que ce sont toujours elles qui ont sorti les produits les plus innovants en matière de financement automobile (extensions de garantie et offres de locations packagées, notamment). “Nous souhaitons que les distributeurs se réveillent, même si nous sommes aussi conscients que c’est difficile pour eux dans la mesure où tout ou partie de leurs vendeurs sont toujours preneurs de taux très bas, poursuit Jean-Hugues Delvolvé. Ils ne doivent pas oublier que nous avons vocation à former leurs vendeurs dans la vente de produits à valeur ajoutée, qu’un taux très bas n’a jamais fait vendre un véhicule supplémentaire, que certaines captives ont connu des problèmes de liquidités et enfin que nous nous intéressons aussi au VO.” Les voilà prévenus !
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