Banques et internautes, les liens se tissent
Avec 2 points de notoriété gagnés en un an, de toute évidence "Internet est de plus en plus utilisé pour des prestations financières", comme le souligne le rapport édité par la Fevad suite à une étude de Médiamétrie/NetRatings. Cette progression se fait en partie aux dépends des agences physiques, qui perdent, elles, 2 points justement, à 83 %, et devrait s'accentuer dans la mesure où 17 % des Internautes se sentent prêts à souscrire chez un pure player du Net (soit 3 points de plus par rapport à 2011).
Ainsi, 77 % des Français sondés dans le cadre du baromètre de la Fevad ont déclaré gérer leurs produits et services financiers depuis un portail Web. Via ce canal, 70 % des sondés disent consulter le solde et les opérations de leur compte, 63 % suivre leur épargne, soit presque autant que ceux qui l'utilisent pour faire des virements internes. Les virements externes concernent 46 des 2 888 interrogés.
Les réseaux sociaux attendront
On le sait, Internet est une source d'information pour le consommateur. Les établissements financiers n'échappent pas à cette règle. Si 22 % des sondés se rendent en agence pour avoir des éléments de réponse sur des banques ou assurances, 1/3 vont sur la Toile trouver ce dont ils ont besoin, selon les remontées de Médiamétrie/NetRatings.
Quid des nouveaux canaux, à savoir les applications et les réseaux sociaux ? Plus 4 mobinautes sur 10 (45 %) reconnaissent avoir surfé depuis un terminal mobile, dont la moitié d'entre eux depuis une application, au cours des six derniers mois. L'engouement des socionautes est plus timide. Seuls 7 % des membres de Facebook et 14 % de ceux de Twitter s'intéressent à l'actualité d'un organisme financier ; 6 internautes sur 10 se disent en effet "dérangés par le fait de retrouver un organisme financier sur les réseaux sociaux", souligne Bertrand Krug, directeur des mesures d’efficacité online de Mediametrie//NetRatings.
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