Autovision s'ouvre pour pallier le manque de contrôleurs
Organisée du 28 janvier au 4 février 2023, la huitième édition de la Semaine des services de l'automobile et de la mobilité (SSAM) constituait un bon moyen pour Autovision de se mettre en scène. Un impératif pour le réseau de contrôle technique alors que la situation sur le front de l'emploi dans ce secteur ne cesse de se dégrader. Toutes les enseignes et tous les chefs d'entreprise de cet univers manquent de main d'œuvre en dépit, bien souvent, de leurs efforts pour changer la donne.
Le métier du plein emploi !
Profitant de cette dernière SSAM, Autovision a ouvert les portes de trois de ses centres. Les deux implantations franciliennes de Gagny (93) et Montreuil (93), spécialisées en véhicules légers, ainsi que celle de Beychac (33), dédiée aux poids lourds, ont accueilli des jeunes en phase d’orientation. Les équipes du réseau se sont ainsi mobilisées pour présenter leur métier, aider les prétendants à se projeter dans cet univers, leur faire découvrir par le biais de démonstrations, etc.
Tous ont aussi tenu à mettre en avant un argument très important. Manque de main d'œuvre oblige, le contrôle technique demeure un monde où le plein emploi est la norme. Chaque année, en moyenne, le réseau Autovision recrute 250 nouveaux collaborateurs. Et les opportunités sont offertes partout en France, les prétendants peuvent ainsi trouver un poste tout près de chez eux ou changer complètement de vie en partant ailleurs.
Un millier de contrôleurs manquants
"Le potentiel de recrutements se trouve à la hauteur des besoins du marché. En 2022, en France, on a effectué plus de 21 millions de contrôles techniques, sachant qu'un contrôleur en réalise, en moyenne, 1 614 par an, détaille Bernard Bourrier, PDG des réseaux Autovision VL et PL. Le parc vieillissant, dont l'âge moyen atteint onze ans (12,2 ans pour le parc contrôlé) fait progresser le nombre annuel de visites avec un manque permanent de 1 000 contrôleurs".
Pour rappel, depuis 2018, le métier de contrôleur technique nécessite d'avoir au minimum un bac pro maintenance de véhicules (VP, VO, VTR) ou un équivalent type BTS après-vente auto, diplôme d'expert automobile ou certificat de qualification professionnelle. La formation comprend dix semaines théoriques, deux semaines en centre encadrées par un professionnel agréé et 20 heures de "maintien annuel de qualification".
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