Auto Escape, croissance sans fin

Auto Escape va bien, merci ! A la mi-septembre, alors que Primus Managers, fond d'investissements actionnaire de la société de location en ligne, se retirait du capital sans crier gare, Bruno Couly, directeur général de Auto Escape publiait des chiffres se voulant plus que rassurant. "Nous entamons notre dixième année d'activité et poursuivons sur notre tendance de croissance à deux chiffres", se félicite Bruno Couly. Sur le premier semestre (1er octobre 2007 - 31 mars 2008), Auto Escape enregistrait une hausse de 29,8 % de ses volumes pour un chiffre d'affaires de 7,4 millions d'euros (contre 5,7 millions d'euros l'année précédente). Le panier moyen y va aussi de sa revalorisation à 270 euros, contre 246 euros. Bruno Couly admet toutefois que la période estivale, "qui pèse pour 70 % de son résultat annuel", s'annonçait "en ralentissement" au sortir de la période avril-juin, durant laquelle Auto Escape gagnait 27,4 % dans ses volumes (contre 30 % les mois précédents). Pourtant, ses équipes ont progressé de 30 % sur les mois de juillet-août. Autant d'arguments qui poussent Bruno Couly à se développer à l'international.

Une signature en Italie

Présent sur 9 des principaux marchés européens, Auto Escape compte l'Autriche et le Portugal depuis l'été. Ces filiales étrangères pèsent tout de même 17 % du CA quand les analyses tablaient initialement sur 14 %. Les activités aux Etats-Unis ont aussi apporté leur lot de satisfaction : "Nous sommes à + 108 %", annonce le directeur de Auto Escape. Mais comme les rumeurs le laissaient entendre au cours du mois de septembre, c'est bien sur l'Italie que Bruno Couly se focalise actuellement. Il y opère déjà, mais souhaite renforcer sa représentativité. "Nous venons de signer un acte d'achat avec un courtier local", affirme-t-il. "Les audits ont été réalisés, nous planifions l'intégration et l'accord prendra effet au 1er janvier prochain", détaille-t-il. Aucune communication ne doit être faite sur le sujet avant le mois de novembre mais il s'agit d'une société opérant elle aussi sur le Net. Bruno Couly révèle avoir financé le projet "en cash" et précise que ceci "n'a pas altéré ses capacités d'investissements", notamment au Royaume-Uni, où il nourrit de fortes ambitions. "Nous avons quelques contacts dans le pays et devrions prendre une décision dans quelques mois", confie Bruno Couly. "D'autant plus que la Grande Bretagne échange beaucoup avec la Pologne, autre marché que nous convoitons à l'Est", conclut le directeur de Auto Escape.

Photo : Bruno Couly, directeur général de Auto Escape.