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Distribution

InterVO diversifie son catalogue de marques

Publié le 9 septembre 2020

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le marchand BtoB place sa rentrée sous le signe de l'ouverture. Partenaire historique des marques PSA, il ajoute à son catalogue des véhicules badgés du losange mais aussi d'origines étrangères. De quoi rendre sa nouvelle salle d'enchères virtuelle plus attractive.
La diversification intervient notamment en réponse aux problématiques d'approvisionnement.

 

L'image d'InterVO ne sera plus intimement liée à celle de PSA. Le marchand BtoB bordelais a laissé entrer d'autres marques sur son parc, plaçant la rentrée sous le signe de la diversification. En effet aux côtés de Peugeot, Citroën et DS Automobiles, les clients trouveront désormais des Renault, des Dacia, des Ford, mais aussi des Opel, des Fiat et des Jeep.

 

L'ajout de ces trois dernières marques n'est aucunement une manœuvre à mettre en face des investissements du groupe PSA. "La diversification vient en réponse à la pénurie de véhicules qui va durer encore quelques mois, explique Jean-Michel Reillat, le président-fondateur d'InterVO. Cette liste peut encore évoluer car nous ne sommes pas fermés". Est notamment évoquée, par celui qui est passé par les constructeurs et des centrales d'achat européennes pour verrouiller ces nouveaux flux, la possibilité de commercialiser des électriques chinoises, si l'opportunité se présente.

 

Après les enchères, la préparation industrielle

 

Pour le moment, les volumes en stocks restent faibles. Le marchand communique sur de très faibles unités. Les effets d'un amorçage en pleine période de disette, dirons-nous. Toutefois, cela permet d'alimenter la salle de ventes aux enchères virtuelle, ouverte en janvier dernier et qui doit monter en puissance à l'automne. "Nous organisons une session par semaine, le temps que nos clients se familiarisent avec ce nouveau système, puis nous accélérerons", promet Jean-Michel Reillat.

 

En moyenne, une quarantaine d'unités est soumise aux acheteurs, à chaque séance. Ils ont alors une journée ouvrée pour faire leur offre. Les prix à l'ouverture se veulent attractifs et les produits des plus variés, en âge, en kilométrage et carrosserie. En moyenne, ces VO partent à 10 000 euros HT, selon le dirigeant qui se montre satisfait des premiers résultats commerciaux.

 

A la marge, il y a un autre dossier qui a été ouvert par Jean-Michel Reillat. Il recherche actuellement un terrain pour un nouvel investissement. Doté de compétences en carrosserie, en mécanique et en préparation pour son enseigne BtoC, AutoMalin, le président-fondateur projet de construire, dans les trois ans qui viennent, un centre dans lequel ces métiers serviront à préparer de manière industrielle des véhicules d'occasion à vendre à particulier ou à professionnel. Ces derniers le réclament de plus en plus.

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