Glinche Automobile prépare son évolution
Glinche Automobile en veut plus. Lors d'un entretien accordé au Journal de l'Automobile, Christophe Glinche, le président, a révélé que la surface commerciale exploitée par le mandataire allait significativement augmenter dans les mois à venir. Le distributeur manceau va aménager 1 hectare supplémentaire et atteindre de fait 6,5 hectares d'espace de stockage. Pour mémoire, il avait déjà engagé des investissements et gagner 2 hectares l'an passé.
Ainsi l'entreprise pourra encore gonfler ses réserves. Celle qui possédait près de 1 300 unités sur le site, en août dernier, se dotera d'un potentiel de 1 500 places de parking. "Le marché est dans une dynamique qui nécessite d'avoir les produits pour les vendre, juge Christophe Glinche. Nous gagnerons donc en volume d'immatriculations". Le bilan estival le conforte dans son appréciation, puisque la période juin-septembre a enregistré un bond de 40 % par rapport à 2018 et s'est ponctuée par un mois de septembre record. "Le meilleur mois de notre histoire", se félicite le président.
A mi-novembre, il totalise 2 896 livraisons et ne doute pas de sa capacité à dépasser les 3 000 unités avant la fin de l'année. Porté par la tendance, Glinche Automobile a vu la part des VUL croître dans le bilan. De 20 %, les utilitaires sont passés à 30 %, au cumul des dix premiers mois 2019. "Il y a un véritable élan de consommation, car les progrès techniques, le dynamisme des entreprises et l'application de nouvelles normes conduisent à renouveler les flottes, analyse Christophe Glinche. Nous y gagnons en valeur ajoutée". D'une manière plus générale, les entreprises constituent le principal relai de croissance du mandataire.
D'autres systèmes de vente à l'étude
Autre projet de l'année 2020, la séparation des entités. En effet, le manceau va procéder à une scission. Glinche Automobile va perdurer dans sa forme, tandis que l'activité après-vente aura sa propre structure. Le nom pourrait être Glinche Après-Vente. Cette étape franchie, le mandataire aura les moyens de développer ses outils commerciaux.
Des ressources financières qui serviront, en effet, à améliorer le parcours digital des consommateurs et le site marchand, mais également à optimiser les flux de préparation des véhicules. Christophe Glinche évoque notamment la construction d'un bâtiment, dans les 24 mois à venir, afin d'héberger une usine de reconditionnement et un centre de développement.
"Il sera aussi question d'explorer d'autres systèmes de vente, notamment en travaillant avec des nouveaux entrants qui ont la nécessité de s'appuyer sur des compétences comme la nôtre", commente le dirigeant qui n'en dira pas plus. Les enchères et la franchise sont cependant à exclure des pistes.