S'abonner
Data Center

Marché flottes : rebond spectaculaire

Publié le 1 octobre 2019

Par Damien Chalon
3 min de lecture
Les ventes de voitures particulières aux entreprises, loueurs longue durée et administrations ont bondi de 41,3 % le mois dernier. Une envolée qui fait oublier la triste performance de septembre 2018 liée à l’arrivée du cycle WLTP.

 

Le trou d’air rencontré par le marché des flottes en septembre 2018 suite à l’arrivée du cycle WLTP est oublié. Le moins que l’on puisse dire est que les loueurs longue durée, entreprises et administrations ont corrigé le tir avec une accélération des immatriculations de 23,3 % en septembre, à 73 728 unités cumulées. Un rebond très largement lié à l’envol de l’activité sur le segment des voitures particulières avec 46 649 immatriculations, un total en nette progression de 41,3 %. Dans le même temps, les utilitaires légers se sont contentés d’une hausse de 1,1 %, à 27 079 immatriculations.

 

+81,5 % pour l’essence

 

Cette montée en puissance des immatriculations de voitures particulières est la conséquence de plusieurs facteurs. Il convient tout d’abord de nous remémorer la chute des immatriculations de septembre 2018, de près de 18 %. Le retour de la croissance était logiquement attendu, mais pas nécessairement dans cet ordre de grandeur. De toute évidence, les acheteurs professionnels ont anticipé leurs investissements en raison des incertitudes qui planent sur l’année 2020. La prise en compte des valeurs WLTP dans le processus de vente est à l’ordre du jour, ce qui n’est pas sans attiser les craintes en matière de fiscalité.

 

Autre enseignement de ce mois de septembre hors norme, toutes les énergies ont affiché une forte progression. Sur les 46 649 immatriculations enregistrées, 15 560 ont concerné des modèles essence (+81,5 %), 3 071 des modèles hybrides (+83,1 %) et 1 331 des modèles électriques (+39,7 %). Même les immatriculations de modèles diesel ont bondi de 27,9 %, à 26 497 unités. Notons toutefois que la forte poussée de l’essence lui permet d’afficher une part de marché de 33,4 %, contre 26 % en septembre 2018. Le diesel est quant à lui tombé de 62,8 % à 56,8 %.

 

Conséquence de ce mois euphorique, les immatriculations de voitures particulières progressent de 10,1 % depuis janvier. Le diesel n’est pas au mieux malgré son récent rebond avec un repli de 7,4 %, à 222 228 unités. L’essence, à l’inverse, grimpe de 61,2 % (132 105 unités), imitée par l’hybride (+31,6 %, 23 165 unités) et l’électrique (+61,4 %, 9 852 unités).

 

Temps calme sur les VUL

 

Les immatriculations de véhicules utilitaires légers ont été moins agitées. A la différence du segment VP, aucun correctif n’était attendu par rapport à septembre 2018. Le marché VUL s’était contenté à l’époque d’une légère baisse de 2,8 %. En progressant de 1,1 % le mois dernier, il s’inscrit dans la dynamique positive constatée depuis janvier : +6,8 % à 263 908 unités. La fiscalité encore très favorable au diesel ne provoque les mêmes mouvements que sur le VP. Le diesel demeure le carburant majoritaire avec 243 086 unités, soit une part de marché de 92,1 %.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

cross-circle