Les exigences du gouvernement sur le projet de fusion entre Renault et FCA
Interrogé sur RTL, ce 28 mai 2019, Bruno Lemaire, ministre de l'Economie, est revenu sur le projet de fusion entre FCA et Renault que ce dernier a accepté d'étudier. Il a exigé que le projet de fusion entre les constructeurs Renault et Fiat n'entraîne aucune fermeture d'usine en France, sans envisager pour autant une augmentation de la participation de l'Etat au capital. Des garanties "sur la préservation des emplois et des sites industriels en France", a-t-il affirmé.
"C'est la première garantie que j'exige à Jean-Dominque Senard (président de Renault) sur l'ouverture de ces négociations avec Fiat", a-t-il expliqué. "C'est à lui de revenir vers moi dans les jours qui suivent, puisque j'ai donné mon accord à l'ouverture de négociations, sur les garanties qu'il a pu obtenir de la part de Fiat sur l'empreinte industrielle de Renault en France", a ajouté le ministre.
Dans le cadre de l'Alliance
Comme deuxième garantie, Bruno Le Maire a expliqué qu'il attendait que cette opération "se fasse dans le cadre de l'alliance entre Renault et Nissan", sans plus de précisions. Il a également demandé à Jean-Dominique Senard des garanties sur la future gouvernance du nouvel ensemble, afin que "les intérêts français y soient bien représentés". Pour rappel, le nouveau groupe serait présidé par John Elkann, président de la holding de la famille Agnelli. Jean-Dominique Senard, actuel président de Renault, en deviendrait le directeur général.
Enfin, il a demandé au président de Renault que le groupe né de cette fusion participe à l'initiative des batteries électriques engagée avec l'Allemagne.
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