Paris et Renault officialisent leur union
Annoncé sur notre site Internet dès hier soir, le partenariat entre la Ville de Paris et le groupe Renault a été officialisé ce mercredi 4 juillet 2018. Anne Hidalgo, Maire de la capitale, et Thierry Bolloré, directeur général adjoint du constructeur tricolore, se sont réunis pour en dévoiler les premières lignes. "Ce qui se passe là est historique, s'est félicitée l'édile. Il s'agit de la première alliance entre un groupe qui construit des voitures mais qui a su basculer du côté de la mobilité et une ville au rayonnement international, historiquement engagée sur cette question."
Sans obligation d'abonnement
Thierry Bolloré a quant à lui relevé que l'un comme l'autre étaient des pionniers : "Paris est une ville pionnière en matière de mobilité partagée tandis que Renault l'est tout autant en matière de mobilité électrique." Dans un contexte de psychodrame entre le groupe Bolloré et la municipalité parisienne, celle-ci a donc acté la mise en place d'une solution alternative à Autolib sans attendre la fermeture du service prévue pour le 31 juillet prochain.
Dès septembre, Renault présentera et déploiera une offre de mobilité qui combinera des VTC électriques (via la plateforme Marcel) et une flotte de 2 000 véhicules en autopartage (à horizon fin 2019) qui comprendra tout à la fois des Zoé, des Twizy ainsi que des Kangoo et Master Z.E. Ce service "accessible à tous, avec des tarifs attractifs et sans obligation d'abonnement", s'appuiera sur un système d'algorithmes prédictifs et une plateforme Web/mobile. "Le client prendra possession du véhicule là où il se trouve et le laissera là où il se rend", a promis Thierry Bolloré.
Non contractuel et non exclusif
Pour faciliter l'accès aux places de stationnement, le Conseil de Paris a par ailleurs voté mardi dernier l'accès exclusif des places Autolib (3 000 emplacements) aux usagers de véhicules propres. Quant aux bornes de recharge, les services de la Ville et Enedis (ex-ERDF, fournisseur d'électricité) travaillent actuellement à trouver des solutions pour en augmenter la puissance, et les rendre ainsi utilisable par tous les modèles électriques du marché.
Par ailleurs, Anne Hidalgo a souligné le caractère non contractuel et non exclusif de ce partenariat. "Pour réinventer la mobilté urbaine, il nous faut nous appuyer sur des partenaires qui ont cette expérience. C'est le cas de Renault. Il y a un avenir à construire, mais nous voulons le faire avec un modèle plus souple que celui qui prévalait auparavant et sans que ce soit de façon exclusive." La Maire a ainsi confirmé que d'autres projets verront le jour dans les prochains mois avec notamment l'appui du groupe PSA.
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