Yacco fête ses 100 ans

L’aventure a commencé en 1919 avec le dépôt des marques « Les Yaccolines » par Jean Dintilhac. Brillant ingénieur passionné par la tribologie, celui-ci a mis au point un certain nombre de procédés et a fait la rencontre de deux investisseurs, à savoir Damian Mateù et Marc Birkigt, qui s’étaient déjà illustrés en créant Hispano-Suiza. De là, l’idée est venue de lancer un département lubrifiants pour les moteurs Hispano-Suiza en France. Si cela a commencé par l’aviation, Jean Dintilhac a rapidement saisi l’émergence de l’automobile et de son industrie, avec des marques telles que Citroën ou Voisin (passée dans le giron de Safran) qui fêtent aujourd’hui leur centenaire.

Très rapidement, la marque aux couleurs verte et jaune est donc passée d’un « département » lubrification propre à Hispano-Suiza à une société de lubrifiants à part entière, avec comme clients les professionnels de l’automobile. Parallèlement, la marque a assuré sa renommée grâce à une prestigieuse série de records, plus de 500, dont sans doute le plus emblématique, celui établi en 1933 avec la célèbre Rosalie chère à André Citroën. Ce n’est pas un hasard si Yacco a été baptisée « l’huile des records du monde ». Maintenant, pour ce qui est du parcours industriel, Yacco s’est toujours partagée entre la région parisienne, notamment à Paris et aujourd’hui à Rueil, et la Normandie.

Ainsi, durant les années 20/30, Yacco disposait d’une usine basée à Rouen, particulièrement moderne pour l’époque. Malheureusement, cette unité a été entièrement détruite en 1940. « Après la guerre, dans les années 50, la marque a reconstruit une très belle usine à Cautebec-lès-Elbeuf pour ensuite déménager sur le site de Saint-Pierre-lès-Elbeuf au début des années 90, explique Eric Candelier, actuel président de Yacco SAS. En cette année du centenaire, nous avons d’ailleurs symboliquement donné le « premier coup de pioche » dans le but d’agrandir ce site très automatisé ».

Concrètement, la superficie du site normand atteindra 10 000 m2 afin de doubler potentiellement sa capacité de production, cette dernière reposant principalement sur les huiles moteur, les huiles de transmission, liquides hydrauliques et autres liquides de refroidissement. Il faut savoir que sur les 10 dernières années, les volumes de Yacco ont progressé en France de plus de 30 % et de plus du double à l’export, via une présence dans plus de 80 pays. Sur un marché national plutôt en repli ces dernières années en termes de volumes, l’entreprise demeure performante avec un gain de parts de marché chaque année.

La conséquence d’une stratégie basée sur des valeurs de proximité notamment, mais aussi sur l’innovation et l’offre produits. Dans ce registre figure d’ailleurs la toute nouvelle Galaxie A 0W-40, l’une des rares huiles (avec l’Elf Evolution 0W-40) recommandées par le groupe Renault pour les moteurs des voitures sportives (Alpine, Renault RS, etc.).

En outre, la Galaxie A 0W-40 satisfait aux exigences spécifiques imposées par la marque au Losange, à savoir l’homologation Renault RN17 RSA. Formulée avec des PAO (PolyAlphaOléfines), cette huile 100 % synthétique répond également aux spécifications ACEA C3 (technologie « mid SAPS »). Initialement développée pour lubrifier les moteurs essence (turbocompressés, multisoupapes ou non), ce produit convient aussi aux moteurs diesel équipés ou non de FAP.