Valeo se fait éjecter du CAC 40
Ça bouge à la Bourse de Paris. Le Conseil scientifique des indices d'Euronext, qui a la main sur les entrées et sorties des entreprises cotées, vient de remanier la composition du CAC 40. Après Atos en mars 2017, STMicroelectronics six mois plus tard et Dassault Systèmes en septembre 2018, un autre géant du secteur des technologies entre au sein de l'indice vedette de la Bourse parisienne. Récemment uni à Gemalto, Thales a en effet été choisi pour l'intégrer.
Une arrivée qui entraine de facto un départ. Le malheureux élu se nomme Valeo. L'équipementier tricolore fait les frais du ralentissement du secteur automobile. Hausse des coûts des matières premières, nouvelles normes, chute du marché chinois, Valeo, comme tous ses confrères, n'a pas été épargné ces derniers mois. Au cours du premier trimestre, le chiffre d'affaires du groupe a reculé de 1 %, subissant notamment un recul de neuf points en Asie.
Nos confrères du magazine Capital notent d'ailleurs que, après son record enregistré en mai 2018 à 67,12 euros, l'action Valeo n'a cessé de baisser. En deux ans, celle-ci a perdu 63 % de sa valeur qui s'établissait à la clôture du marché, ce jeudi 13 juin, à 24,89 euros. Après avoir rejoint le CAC 40 en février 1997, l'équipementier en était sorti une première fois en août 2001 avant d'y revenir en juin 2014. Le secteur automobile n'est désormais plus représenté que par Peugeot, Renault et Michelin.