Renault-Nissan-Mitsubishi, Toyota et Volkswagen dans l'équipe de Didi Chuxing
31. Voila le nombre de partenaires que Didi Chuxing, le spécialiste du VTC, a réussi à rassembler autour de lui pour le démarrage de sa plateforme de services de mobilité en gestation depuis plus de mois. Si Renault-Nissan-Mitsubishi avait témoigné son intérêt très tôt, la surprise vient de l'apparition du nom de Volkswagen dans la liste dévoilée, à l'heure du salon de Beijing (du 25 avril au 4 mai 2018).
La "Didi Auto Alliance", dont le rival chinois d'Uber a annoncé mardi la création, réunit des équipementiers, des start-up technologiques, des constructeurs chinois, dont SAIC, Changan, BAIC, Dongfeng, Geely, et étrangers, dont Renault-Nissan, Toyota et Volkswagen. Didi Chuxing entend grâce à celle-ci transformer les automobilistes particuliers en simples usagers d'une flotte de voitures dédiées.
450 millions d'usagers potentiels
Avec ces 31 premiers partenaires, l'objectif est notamment de "collaborer (...) pour développer des modèles de véhicules pour les secteurs de la mobilité partagée en combinant l'expertise (technique) des constructeurs et les connaissances de Didi" sur les besoins des usagers, explique le groupe dans un communiqué, relayé par l'AFP. Didi Chuxing pourrait ainsi s'appuyer sur ses quelque 450 millions d'usagers, leurs données et leurs itinéraires pour aider les industriels à programmer des fonctionnalités intelligentes ou de conduite autonome, et à concevoir des véhicules spécialement destinés à ces services plutôt qu'à la vente aux particuliers.
Didi, qui avait racheté l'an dernier les opérations d'Uber en Chine, affirme contrôler aujourd'hui 90 % du marché des VTC dans son pays et la quasi-totalité du marché local des réservations de taxi via smartphone. La D-Alliance "deviendra un fournisseur de services de transports intégrés" en s'appuyant simultanément sur la vente, les VTC, l'autopartage, la location ou encore l'après-vente, ajoute-t-il. Pour le président de Volkswagen Chine, Jochem Heizmann, les constructeurs trouveront aussi leur compte au partenariat. "La part des services de mobilité sur le marché auto s'accroît (...) L'avenir sera déterminé par l'électrification, les voitures autonomes et la mobilité partagée" qui "rend les villes plus vivables", a-t-il jugé devant quelques journalistes.
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