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Industrie

Pearl à nouveau opérationnelle

Publié le 28 juin 2017

Par Marc David
3 min de lecture
Après sa pause effective en raison de travaux de maintenance, l’usine Qatarie Pearl GTL de Shell vient tout juste de reprendre sa production.
Une barge de matières premières arrivant à Nanterre via la Seine. Pour le réapprovisionnement de l'historique usine nationale !

 

Comme mentionné dans notre traditionnel dossier Lubrifiant (JA n°1253 du 16 juin), l’usine Pearl GTL (Gas-To-Liquids) de Shell au Qatar vient de subir des travaux de maintenance de ses unités de gazéification. Initialement programmée, cette opération concernant pas moins de 18 unités s’est toutefois révélée un peu plus complexe que prévue. D’où une production d’abord divisée par deux sur fin décembre, puis totalement stoppée sur les deux mois de janvier et février. Conséquence directe, une certaine tension sur le marché des huiles de base de groupe 3 et sur les PAO (PolyAlphaOléfines) en particulier, le pétrolier s’étant lui-même remis sur ce marché en tant que demandeur, dans une certaine mesure.

 

"Le fait d’avoir anticipé cet arrêt nous a permis de 'vivre' sur notre stock de produits finis, sans interruption des approvisionnements au niveau de nos clients, tient à souligner Claire Duhamel, directrice commerciale Shell Lubrifiants France. Autrement dit, nous avons réussi à tenir tous nos engagements." Quid de la situation aujourd’hui ? Si la centrale de production a redémarré en partie fin mars, les 18 unités sont désormais toutes opérationnelles.

 

"Le premier cargo transportant des huiles de base en provenance de notre site du Qatar a franchi le canal de Suez à la mi-juin et, globalement, la procédure d’acheminement a repris son cours", précise Claire Duhamel. Et celle-ci de faire un clin d’œil à l’actualité du secteur en rappelant que "ces huiles de base GTL permettent de répondre plus aisément aux besoins actuels de produits à basse viscosité". En l’occurrence les produits de viscosité 0W-30 ou 0W-20…

 

Au-delà de la situation relative à la production, Shell a récemment lancé dans le cadre de sa "Safety Day", déployée à travers le monde, une opération à destination de tous ses clients professionnels livrés en direct, et en particulier les concessionnaires fervents du vrac. Baptisée "Opération Shell Partenaires de Sécurité", celle-ci repose en fait sur un audit visant à améliorer la sécurité au niveau de plusieurs grands axes : conditions du site, stockage du produit et déchargement, préparation aux situations d’urgence. L’accès au site est-il sûr et dégagé pour les véhicules de livraison ? La capacité de la cuve est-elle indiquée ? Les murs d’enceinte sont-ils en bon état et capables de contenir le produit en cas de déversement ? Y a-t-il une douche oculaire d’urgence à proximité et en bon état de fonctionnement ? Autant de questions posées dans la check list.

 

"A travers cette démarche, l’idée est d’aller au-delà des standards de l’industrie en termes de sécurité, tant au niveau des personnes qui travaillent sur les sites que des livreurs", résume Pauline Malapert, responsable Communication Shell Lubrifiants France.

 

Enfin, pour ce qui est de l’actualité du pétrolier, la rentrée de septembre verra une nouvelle version repensée du fameux Shell Ecopack (Prix de l’Innovation de Groupauto), qui sera d’ailleurs présentée sur le stand Bosch dans le cadre du Programme Extra lors du prochain rendez-vous d’Equip Auto. Si le stockage en containers transparents de 20 litres sera apparemment conservé, ce nouveau meuble permettra également de mettre en valeur les nouveaux produits qui seront lancés parallèlement, notamment ceux de la nouvelle gamme Helix HX8 Fleximolécule. 

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