Northvolt cherche 200 millions d'euros pour financer son plan de sauvetage
Northvolt parviendra-t-il à attraper la bouée de sauvetage ? À deux doigts de couler et après avoir annoncé le licenciement de 1 600 personnes au mois de septembre 2024, le fabricant suédois de batteries cherche de nouveaux investissements. La chaîne de télévision suédoise SVT rapporte qu’un cofondateur de Northvolt, Harald Mix, serait prêt à injecter 100 millions de couronnes (8,5 millions d’euros) dans le groupe suédois.
Le média précise par ailleurs qu’il pourrait être rejoint par les fonds de pension privés suédois AMF et les fonds publics AP. Comme le précise le site Automotive News, ces derniers ont déjà investi dans Northvolt. Selon le rapport de la chaîne SVT, ces fonds investiront davantage à condition que d’autres actionnaires et prêteurs soient prêts à contribuer.
A lire aussi : La Suède exclut de secourir Northvolt au bord du gouffre
D’après les propos d’un porte-parole d’AMF à l’agence de presse Reuters, le fonds de pension privé n’a pas encore acté définitivement le refinancement de Northvolt. Du côté d’AP, "l’évolution de la situation est suivie de près", sans donner plus de précisions.
Un financement à court terme de 200 millions d’euros ?
Notons que le 16 octobre dernier, d’après l'agence de presse Bloomberg, le deuxième plus grand propriétaire de Northvolt, Goldman Sachs, pourrait mettre à son tour la main à la poche pour sauver le fabricant de batterie.
La semaine dernière, trois sources de Reuters auraient précisé à l’agence de presse que le fabricant de batterie était en pourparlers avec des investisseurs et des prêteurs. Des discussions qui ont pour objectif d’obtenir un financement à court terme de près de 200 millions d’euros.
Northvolt est pris en étau par la baisse du marché de la voiture électrique en Europe et ses investissements massifs. Cet été, il a dû réajuster plusieurs projets de développement dont le gel de plusieurs sites de production mais également la révision de sa stratégie de fabricant intégré de toute la chaine de valeur. Il a ainsi décidé de se concentrer sur son métier de base, la fabrication de cellules de batteries, et renoncer à la fabrication de cathodes.
Il avait également essuyé, en juillet, la perte d'un contrat majeur avec BMW, d'un montant de 2 milliards d'euros. Depuis sa création en 2015, le groupe suédois a déjà levé 15 milliards d'euros.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.