Les zones à faibles émissions bientôt obligatoires pour les villes les plus polluées
Le gouvernement a tranché. Les agglomérations où la pollution de l’air est la plus dégradée devront impérativement mettre en place une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m), un dispositif inscrit dans la loi d’orientation sur les mobilités.
Un décret en date du 16 septembre 2020 fixe cette nouvelle obligation qui concernera sept territoires dès 2021 : la métropole d’Aix-Marseille-Provence, la métropole Nice-Côte d’Azur, la métropole Toulon-Provence-Méditerranée, Toulouse Métropole, Montpellier-Méditerranée Métropole, Eurométropole de Strasbourg et la métropole Rouen-Normandie. La pays comptera alors 11 ZFE-m, la métropole de Lyon, Grenoble-Alpes-Métropole, la ville de Paris et la métropole du Grand Paris ayant déjà franchi le pas.
Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, et Jean-Baptiste Djebbari, le ministre délégué chargé des Transports, estiment que la publication du décret marque "une étape clé" dans la lutte contre les émissions de particules fines et d’oxydes d’azote issus du trafic routier. Les collectivités concernées ont été réunies par les deux ministres pour échanger sur les modalités de mise en œuvre de ces zones. Les autres territoires qui ont manifesté un intérêt pour les ZFE-m sont quant à eux incités à poursuivre leurs travaux.
Rappelons que les zones à faibles émissions mobilité sont des territoires dans lesquels est instaurée une interdiction d’accès, le cas échéant sur des plages horaires déterminées, pour certaines catégories de véhicules sur la base du système des vignettes Crit’Air.