La Feda vole au secours de la filière Diesel
Alors que l’avenir s’assombrit pour les usines Bosch de Rodez et Delphi de Blois ainsi que La Rochelle, les perspectives ne s'annoncent guère plus reluisantes pour la filière services. Une situation que n’a pas manqué de rappeler la Feda lors d’une rencontre avec la Direction générale des entreprises (DGE), au ministère de l'Economie, organisée en début d’année. A cette occasion, le syndicat professionnel a sensibilisé le gouvernement sur les répercussions de la "dé-dieselisation" du parc chez les professionnels de la rechange.
"L’Etat semble préoccupé par la reconversion des sites industriels liés au Diesel, mais quid des entreprises de services ? Il existe en France 200 sites de distribution diésélistes en France qui ont investi, ces dernières années, des sommes importantes dans l’échange-réparation", met en garde Alain Landec, président de la Feda.
La Feda au Conseil stratégique de la PFA
A Bercy, l’organisation professionnelle n’a donc pas manqué de rappeler la nécessite de préparer avec les pouvoirs publics l’avenir de l’aval de la filière industrielle du Diesel. Plusieurs actions ont été soumises, dont l’intégration de l’échange-réparation dans le décret relatif à l'utilisation de pièces de rechange issues de l'économie circulaire et la prise en compte de l’Eco-Entretien. A l’issue de cette rencontre, la Feda a été invitée par la DGE à rallier le Conseil stratégique de filière automobile (PFA).
"On le sait désormais : le Diesel, c’est cuit, déplore Alain Landec, le président de la Feda. Si nous allons vivre avec un parc diéselisé pendant encore quinze ans, nous devons accompagner les professionnels dans l’anticipation de cette conversion." Au cours des prochains mois, la Feda a prévu de multiplier les opérations dans ce sens avec son groupe Diesel et Nouvelles Technologies.
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