Formule 1 : retour réussi pour Pirelli

Le tour le plus rapide en qualifications jamais vu sur le circuit de l’Albert Park (en 1’23’’529) à mettre au crédit du champion du monde en titre Sebastian Vettel, un temps de course inférieur de trois minutes à celui de l’an dernier… Il n’est pas vain d’assurer que Pirelli a réussi son retour en Formule 1, via ses produits PZero. "Nous n’avons pas connu de problème particulier et la dégradation de nos pneus a été moins importante que ce à quoi s’attendaient la plupart des pilotes avant cette course d’ouverture, soulignait heureux, Paul Hembery, le directeur de la Compétition de Pirelli. Nous avons également vu une large palette de stratégies allant de un à trois arrêts, donnant aux équipes la possibilité de réfléchir de manière créative sur la direction à prendre en course". Résumons. Tandis qu’un seul pilote (le débutant Sergio Perez) tentait avec succès (il termine 7^e) la stratégie de l’arrêt unique, les trois premiers optaient pour une stratégie à deux arrêts. C’est ainsi que Sebastian Vettel le vainqueur, Lewis Hamilton et Vitaly Petrov, respectivement 2^e et 3^e, optaient pour la même stratégie : départ et 1^er relais en pneus tendres (option), 2^e relais toujours en tendres et 3^e relais en pneus durs (primes). En ne retenant que la prestation du jeune allemand, celui-ci aura réalisé 14 tours lors de son 1^er relais, puis 22 tours dans son 2^e relais, et enfin encore 22 tours dans son 3^e relais. Moralité : en dépit des craintes, l’usure graduelle des différentes enveloppes proposées par le manufacturier milanais s’est révélée sensiblement équivalente. La moiteur de la Malaisie constituera un autre défi. Ah, une chose. Pour que le téléspectateur s’y retrouve davantage, Pirelli a choisi de distinguer chacun de ses mélanges de gommes par une couleur. C’est ainsi que le jaune est apparu pour les tendres, et l’argent pour les durs.